« Non-binaire, « gender fluid », trans… des ados « ni tout à fait filles ni tout à fait garçons », titre la journaliste Solène Cordier, pour Le Monde, dans un article tout droit débarqué d’une autre planète. Un article de plus sur les questions « d’identité de genre », cette fois-ci à propos des jeunes, des très jeunes, à qui des apprentis sorciers ont décidé de coller des étiquettes toutes plus folles les unes que les autres.
« Mais je ne suis pas un homme, Monsieur » disait un individu n’ayant manifestement pas toute sa tête sur un plateau TV. Chaque jour qui passe, un article, un reportage, une théorie, sur une nouvelle espèce humaine qu’ils veulent créer, celles des individus indifférenciés. Plus de race. Plus de sexe. Plus d’identité. On peut être fils de Chinois et d’Américain, avec des origines burkinabaises. Tout en se sentant fille avec deux couilles dans le pantalon. Mais fille attirée non pas par les autres filles, mais plutôt par les nains, ou par les poissons qui ne seraient pas oviparo-centrés.
« Salut bande de tarés » chantaient les Inconnus. Pas mieux.
Le problème c’est que si il y a encore quelques mois, années, on pouvait rire à propos de quelques fous, de quelques illuminés ici ou là, la puissance et la vitesse à laquelle la presse mainstream et les médias dominants se sont mis à relayer cet asile psychiatrique à ciel ouvert que constitue l’école du genre, est inquiétante, très inquiétante. Lisez donc, toujours dans cet article de Solène Cordier :
« Pour les adolescents aujourd’hui, tout est possible. Ce n’est plus aussi évident qu’on est soit garçon soit fille », résume Alix Teffo-Sanchez, professeur dans le secondaire, qui a entrepris une thèse de géographie sociale sur la construction de l’identité à travers la perception du genre.
Quand nos universités et les professeurs qui y enseignent valident une thèse de « géographie sociale sur la construction de l’identité à travers la perception de genre » plutôt que de proposer un aller simple vers la lune à celle qui enseigne par ailleurs à nos enfants, on comprend qu’il ne s’agit plus simplement de rigolade, mais d’un problème bien réel.
Le pire, c’est que la loi commence déjà à vous interdire de critiquer tout cela, sous peine d’être « transophobe » (à quand la prison pour genrophobie ?) LGBTophobe, etc.
Il fût un temps ou la crise d’identité chez les adolescents se nommait « crise d’adolescence ». Chacun la passait comme il pouvait. Certains se collaient un patch anarchiste sur le sac, d’autres fumaient des roulées en cachette, ou se laissaient pousser les cheveux, d’autres encore allaient manifester ou sécher les cours, au choix. D’autres restaient solitaires, tristes et éventuellement, allaient consulter un psychologue pour que cela passe. Avant de passer à autre chose une fois cette crise passée – pour certains à la marge, minoritaires, elle ne passera jamais – en y repensant en rigolant.
Maintenant, certains ont institutionnalisé cette crise, devenue une « crise d’identité », une crise « de genre ». Les jeunes hommes s’habillent de façon efféminée et on applaudit (en Occident tout du moins) , les jeunes femmes se coupent les cheveux et veulent ressembler à des garçons qui n’existent plus. Tout se vaut. C’est la dictature de l’égalité. J’ai autant le droit de me sentir chat ou poney que d’apprécier l’Histoire en cours. Demain, on manifestera pour pouvoir assister au cours de mathématiques les fesses à l’air, et puis finalement pour pouvoir faire cours à la place du professeur au nom de l’égalité.
Nos écoles, nos universités sont gangrénées à la fois par des ignares – résidus de l’effondrement pluridécennal de l’éducation nationale – et par des idéologues qui veulent achever la fusion entre la révolution de Cohn-Bendit et l’idéologie Attali/BHL. Synthétiquement, un homme nouveau, moitié Bilal Hassani, moitié Maheu (Germinal, pour les ignares au fond). Un nouveau prolétariat mondialisé, métissé, indifférencié, au service de ceux qui considèrent être partout chez eux, et les pays pour des hôtels. Et ce sont ces gens et leurs serviteurs qui enseignent à nos enfants. Se reproduisent. Eduquent. Votent. Font des lois. Vous menacent quotidiennement avec d’ailleurs.
En se servant du prétexte de toutes petites minorités d’individus jeunes, pas bien dans leurs têtes, à qui tous les micros sont tendus quotidiennement, ces gens veulent détruire notre civilisation. Pas celle d’à côté – qu’ils aillent tenter d’enseigner la « géographie sociale sur la construction de l’identité à travers la perception de genre » au Qatar, en Inde, ou au Ghana pour voir ce qui se passera – mais bien la nôtre et uniquement la nôtre.
Ils veulent tout détruire. Et nous laissons faire, sans réagir. Jusqu’à quand ?
Julien Dir.
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