On savait que la Coupe du monde de football féminin était, pour la presse occidentale et les politiques, l’occasion de mener une campagne aux accents de propagande en faveur du féminisme. Quiconque, tel Alain Finkielkraut, déclare ne pas apprécier particulièrement le football féminin devient un horrible réactionnaire machiste.
Ce que l’on sait moins, c’est que dans un pays comme les USA où il devient presque « à la mode » d’afficher son homosexualité, , le taux d’homosexuelles revendiquées dans l’équipe de football grimpe en flèche. Ainsi, sur 23 joueuses sélectionnées, on retrouve 5 joueuses se revendiquant homosexuelles, en plus de l’entraîneur, Jillian Ellis. 5 joueuses sur 23, cela fait 21,7 % de l’équipe qui se revendique homosexuelle. Il existe même un couple, au sein de l’équipe américaine : Ashlyn Harris et Ali Krieger, comme l’indique Libération dans un article à ce sujet.
Une surreprésentation donc, dans un pays où, en 2012, seuls 3,4 % des Américains interrogés se disaient homosexuels, bisexuels ou transgenres. Une autre étude indiquait par ailleurs que chez les millennials aux USA nés entre le début des années 1980 et celui des années 2000, 7,5 % des hommes et 12,2 % des femmes ont déclaré avoir eu des relations homosexuelles, ce qui n’en fait pas des « homosexuels à temps complet » par ailleurs.
Le journal sportif homosexuel Outsports a recensé au total 30 joueuses (sur 552 au total) qui ont fait leur « coming out », c’est-à-dire qui se revendiquent homosexuelles de façon militante. Au total donc, 5,4 % des effectifs de la Coupe du monde féminine, sachant qu’aucune joueuse asiatique ne revendique sa sexualité et qu’une seule joueuse africaine (sud-africaine) le fait.
En réalité, on peut voir que la surreprésentation dans l’équipe des USA n’est pas un fait unique. Ainsi 4 joueuses sur 23 anglaises. 5 dans la sélection néerlandaise. 4 dans la sélection suédoise. 3 dans la sélection australienne. (La liste complète est ici). À chaque fois donc, plus de 10 % de l’équipe. Ce qui ne correspond pas, proportionnellement, aux nombres d’homosexuels revendiqués dans ces pays.
De là à conclure que la Coupe du monde de football féminine servirait – pour les militantes et militants LGBT – à promouvoir l’homosexualité féminine, il n y a qu’un pas… En France, l’association « Les Dégommeuses », qui admet que la moitié de ses membres n’ont jamais mis les pieds dans un stade de football hormis à l’occasion du match d’ouverture de la compétition pour y déployer un drapeau homosexuel – revendique d »ailleurs clairement le fait de faire de la propagande à l’occasion de cet évènement.
Au final, le sport se retrouve pris en otage de revendications sexuelles et communautaires. Mais il ne faut rien dire, sous peine de subir les foudres de l’Inquisition médiatique… avant-goût de l’Inquisition judiciaire ?
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V