« Nous résidons Avenue du docteur Laennec, à Saint-Herblain, dans une jolie maison Nantaise, depuis 9 ans. C’est un quartier résidentiel très calme, joli, et bien situé, idéal pour élever notre fils de 10ans (nous venions de région parisienne). Jusqu’à ce mois d’octobre 2018 où, suite à l’évacuation de 70 migrants du centre de Nantes, de sympathiques associations ont forcé l’entrée d’un gymnase de notre rue pour les reloger ! Depuis ils sont 300 …»
C’est par ces mots que Philippe, voisin du squat de migrants de St Herblain commence à nous expliquer son quotidien, devenu infernal, en raison de l’inaction des pouvoirs publics et des autorités pour endiguer la vague migratoire qui s’abat sur la capitale historique de la Bretagne. Un témoignage qui n’est pas celui d’un enfant, comme est allé chercher, méthode nauséabonde suprême, un autre Philippe, Philippe Ecale pour Ouest France, pour faire pleurer sur le sort des migrants.
« Malgré une décision de justice ordonnant l’expulsion de cette propriété privée au plus tard le 9 juin, le préfet refuse d’intervenir, et on se doute bien qu’avec l’encouragement des associations, Ils ne partiront pas d’eux même ! » poursuit Philippe, le riverain du squat de migrants.
Bagarres, alcool, drogue, prostitution
Avec d’autres riverains, ils ont monté une page Facebook intitulée « la vie des voisins d’un squat de migrants » qui est évocatrice. Nous lui avons demandé de décrire le quotidien de ces riverains, dont les pouvoirs publics ne se préoccupent pas, préoccupés qu’ils sont pas « l’autre », cet étranger qui finit par devenir prioritaire sur l’autochtone, dans son propre pays.
« Le quotidien …. bagarres, alcool, drogue, prostitution, maladies …. ces charmants migrants arpentent les trottoirs en crachant tout les 3 mètres alors qu’il y a eu des cas de tuberculose… sympa pour nos enfants ! Certains soirs, quand il fait beau, Ils prennent nos poubelles pour faire des buts et jouer au foot dans la rue, en bloquant complètement celle-ci bien-sûr. Nous les entendons tous les soirs hurler au téléphone jusque très tard, nos enfants vont juste à l’école le lendemain ! Nous ne sommes plus chez nous mais chez eux »
Les associations d’aide aux migrants sont également montrées du doigt. Certaines serrures seraient forcées. « La principale association et la plus virulente semble être « l’autre cantine» nous dit Philippe.
Et les autorités dans tout cela ?
« Le maire dit qu’il est à l’écoute mais que ce n’est pas de sa compétence, et le préfet est d’une lâcheté sans nom, il veut laisser pourrir la situation. Je tiens à préciser une chose : on nous parle de problèmes pour reloger ces 300 migrants, mais quand on discute, ou qu’on entend … beaucoup plus de la moitié semblent être uniquement des migrants économiques, donc à expulser, pas à reloger ! ». Philippe et les riverains du quartier son en colère, et ne comprend pas en rester là.
« Dès la date du 9 juin passée, nous allons faire intervenir un huissier pour faire des constats, une évaluation des préjudices, et assigner la préfecture et pourquoi pas les associations »
En attendant des manifestations ? Certains riverains l’envisagent pour se faire entendre, eux qui ont l’impression d’être oubliés, abandonnés de tous. L’Etat, dont la mission prioritaire est d’assurer la sécurité de ses citoyens – et pas le bien être des étrangers en situation irrégulière – ne remplit plus sa mission. Les responsables eux, sont toujours aux manettes, jamais sanctionnés.
Jusqu’à ce que les lendemains finissent réellement par déchanter. « Jusqu’ici tout va bien…» disait le film La Haine…Mais l’important n’est pas la chute…c’est l’atterrissage…
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