Le « mois des fiertés » arrive en France à toute vitesse !
Jeudi, la SNCF a annoncé qu’un train aux couleurs arc-en-ciel du lobby LGBT sera affrété pour célébrer « le mois des fiertés ». Des photos de celui-ci ont circulé sur les réseaux sociaux, il s’agira d’un TGV qui fera divers trajets jusqu’au début du mois de juillet. Si vous voyagez de Paris à Reims, de Paris-Strasbourg, de Paris au Luxembourg ou encore du Luxembourg à Montpellier, vous ferez peut-être parti de cette campagne de publicité malgré vous.
Avec hobby #ouisncf #sncf #lgbt #tgvinoui #inoui #50ansstonewall pic.twitter.com/olSXTmsNH9
— GARE! 🏳️🌈 (@GareLGBT) June 5, 2019
De nombreux autres événements sont prévus, la municipalité bordelaise a par exemple copié celle de Paris en repeignant certains de ses passages piétons avec ces fameuses couleurs.
Les moments majeurs de ce « mois des fiertés » seront bien sûr les « gay prides » auxquelles de moins en moins de villes peuvent échapper sous peine de se faire accuser d’homophobie (néanmoins, « étonnamment », pas de Gay Pride organisée à la Courneuve ou dans le centre ville de Roubaix)
S’il fallait encore un certain panache pour défendre publiquement la cause gay en 1981, à l’époque de la première marche de ce genre en France, les rassemblements LGBT donnent désormais lieu à des rave-party géantes, théâtres de scènes dégradantes. Les militants les plus extrémistes sont sans doute ceux qui se promènent dans les rues en tenues de « chiens » sadomasochistes et que les médias ne manquent pas de mettre à l’honneur.
Les cortèges de cette année fêteront par ailleurs la probable ouverture prochaine de la PMA pour toutes les femmes, mesure qui devrait être votée en juillet, en douce, lorsque les Français seront en vacances.
Un événement « made in America »
Ces festivités prévues pour tout le mois de juin nous arrivent tout droit des Etats-Unis où leur version locale, le « LGBT Pride Month », a lieu depuis 50 ans. Elle trouve ses origines en 1969, lorsque la ville de New York avait organisé la première marche pour les droits des homosexuels après une intervention policière jugée « musclée » dans l’un de ses bars gays nommé «le Stonewall ». Le 26 juin marque par ailleurs la date anniversaire de la légalisation du mariage homosexuel dans tous les Etats-Unis en 2015.
Donald Trump, qui a pourtant la réputation d’être un défenseur de la famille traditionnelle, s’est fendu d’un Tweet pour saluer l’événement.
As we celebrate LGBT Pride Month and recognize the outstanding contributions LGBT people have made to our great Nation, let us also stand in solidarity with the many LGBT people who live in dozens of countries worldwide that punish, imprison, or even execute individuals….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 31, 2019
Une initiative pas vraiment du goût des militants LGBT qui lui reprochent des décisions récentes contre les transgenres.
Ils étaient davantage sur la ligne de son prédécesseur, Barack Obama, qui participait lui chaque année à des animations organisées durant ce « pride month » et avait même fait projeter leurs couleurs sur la Maison Blanche après la légalisation du mariage gay dans tout le pays.
Crédit photo : DR
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