La prostitution de cité en plein essor. En trois ans, le nombre de dossiers de proxénétisme dans ces zones de tension a été multiplié par 4. Ainsi ceux qui n’ont pas les moyens pour se lancer dans le trafic de drogue préfèrent désormais avoir recours à la traite des femmes… un business peu coûteux… et facile à mettre en place… et pour lequel la police n’est pas nécessairement préparée.
Un commerce florissant qui prend donc au dépourvu des pouvoirs publics peu habitués à cette forme de délinquance. Le moteur de cette activité délinquante : l’appât du gain… dans un commerce réputé moins dangereux que le braquage et moins encombré par la concurrence que le trafic de drogue.
Les cibles : des jeunes femmes parfois mineures, souvent en rupture familiale et/ou professionnelle qui se placent sous la coupe de jeunes hommes, parfois leur petit ami. Le lieu de prostitution quant à lui n’est généralement pas la cité mais se déroule plutôt dans des endroits qui se veulent plus rassurants pour les clients : appartement de centre-ville ou hôtels.
Quant aux proxénètes, il s’agit généralement de primo-délinquants ou de délinquants de seconde zone. En 2018, 11 % des proxénètes mis en cause étaient mineurs.
Les réseaux, eux, sont quasiment invisibles. Les clients sont attirés via des plateformes numériques comme Facebook, Instagram, Snapchat ou même des sites d’annonces… Une tendance qui s’inscrit dans un contexte d’ubérisation de la prostitution également nommé prostitution 2.0… Si certains sites comme Viva Street ont fait la chasse à ce type d’annonces, d’autres comme wannonce.com affichent toujours des annonces qui s’apparentent clairement à de la prostitution. Sur ce site on compte plus de 12 000 pages de publications très suggestives… Parmi celles-ci, impossible évidemment de faire le tri entre les femmes travaillant à leur compte ou pour un proxénète.
Le moyen le plus efficace pour la police pour mettre à jour ces réseaux de proxénétisme est d’obtenir des témoignages de victimes mais rares sont celles qui osent dénoncer par honte ou par peur.
Contrairement à la prostitution libre, et indépendante (l’escorting par exemple), ici, pas de liberté pour les prostituées. Très souvent ce sont les proxénètes qui perçoivent une part importante des recettes. Et si parfois les victimes réalisent leurs conditions et souhaitent en réchapper, il est souvent trop tard. Les proxénètes usent de tous les moyens pour conserver leur emprise : menace de diffusion d’images compromettantes, distribution de cocaïne, violence et menaces de représailles sont ainsi monnaie courante.
Via TV Libertés
Crédit photos : DR
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2 réponses à “Prostitution. Proxénétisme : la nouvelle activité florissante des cités”
[…] Ces gens sont des élus ! Ils sont en responsabilité ! Ils sont chargés d’assurer notre sécurité, nos libertés et de tout faire pour que nous, citoyens, soyons assurés qu’à la suite d’attentats, d’agressions envers nous qui les avons élus, ils ne soient en rien responsables des aléas des frontières, des réseaux de passeurs parce qu’ils auront tout fait pour nous protéger, nous éviter de subir une véritable explosion de violence depuis l’invasion migratoire ! (Source) […]
[…] Ces gens sont des élus ! Ils sont en responsabilité ! Ils sont chargés d’assurer notre sécurité, nos libertés et de tout faire pour que nous, citoyens, soyons assurés qu’à la suite d’attentats, d’agressions envers nous qui les avons élus, ils ne soient en rien responsables des aléas des frontières, des réseaux de passeurs parce qu’ils auront tout fait pour nous protéger, nous éviter de subir une véritable explosion de violence depuis l’invasion migratoire ! (Source) […]