Depuis plusieurs mois, la Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (Licra) réclame la dissolution de l’association Génération Identitaire, dont la vocation et les actions, symboliques, consistent à éveiller et à protéger les Français de l’immigration et de l’islamisation. Génération identitaire a décidé de contre-attaquer en attaquant devant la commune de Lyon devant le tribunal administratif pour une subvention attribuée à la Licra.
Génération identitaire : Jamais d’action violente
L’association Génération identitaire organise en effet des actions qui n’ont jamais fait la moindre victime, le moindre blessé, les responsables de l’organisation cherchant systématiquement à évoluer dans un cadre légal et acceptable, et cela depuis l’acte fondateur qui fût l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers, en construction. Des actions à la manière de Greenpeace qui ne bénéficient toutefois ni de la compassion, ni de l’accompagnement médiatique positif dont bénéficie l’organisation écologiste, qui utilise pourtant des méthodes la plupart du temps bien plus radicales que Génération identitaire.
Un manifeste contre l’extrême droite…. et une plainte contre la Licra
Au mois de novembre dernier, la Licra a publié un manifeste intitulé « Lyon contre l’extrême droite », manifeste particulièrement agressif et injurieux à l’endroit des « groupes identitaires », mais également du Rassemblement national et de l’ISSEP, l’école dirigée par Marion Maréchal. Certains élus dont David Kimelfeld, le président de la Métropole de Lyon, et Thomas Rudigoz, député LREM de la 1re circonscription du Rhône, qui est aussi vice-président de la commission d’enquête « sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France » ont appuyé et soutenu ce manifeste.
Dans le communiqué annonçant l’action en Justice, Génération identitaire rappelle à juste titre que « les associations telles que la Licra, qui font la promotion d’une immigration sans contrôle et attaquent systématiquement les patriotes, vivent sous perfusion de subventions publiques » tout en évoquant 10 000 € de subventions publiques touchées par la section Auvergne Rhône-Alpes de la Licra le 25 mars dernier.
Et GI de poursuivre pour expliquer l’attaque judiciaire : « Cet argent est celui de tous les Lyonnais et ne doit pas servir à financer des officines dont l’activité est clairement “politique et partisane”, comme le rappelle régulièrement la jurisprudence administrative. C’est pourquoi nous avons déposé un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif contre cette subvention scandaleuse qui viole le principe essentiel de neutralité des services publics. Nous encourageons tous les citoyens à faire de même dans leurs villes respectives : il faut couper les vivres à ces associations immigrationistes et antifrançaises ! »
Prochain round donc, entre la Licra et Génération identitaire, au tribunal. Reste à voir désormais si la Justice se montrera aussi rapide que dans le sens inverse. Ainsi l‘association Génération identitaire, son président Clément Gandelin, son porte-parole Romain Espino et un membre de l’association seront jugés le 11 juillet pour participation à l’opération « Defend Europe« , opération pacifique de bout en bout qui a consisté à surveiller les arrivées potentielles de migrants irréguliers entrant en France par l’Italie via les Alpes en avril 2018. Au terme de nombreuses gardes à vue, d’une enquête poussée d’un an – enquête poussée dont ne bénéficient pas tout le temps les victimes d’agression, de cambriolages et autres vrais actes de délinquance en France – le parquet a annoncé un procès pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique »(article 433-13 du Code pénal). Ce délit est puni au maximum d’un an de prison et 15 000 euros d’amende pour les personnes, et de 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdictions diverses pour l’association.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Subventions publiques à la Licra. Génération identitaire attaque en justice”
[…] radio du côté des réactions politiques – ce qui n’est pas le cas lorsque, par exemple, Génération identitaire mène le même genre d’action symbolique d’agit-prop, sur le thème de l’islamisation ou de […]