C’est ce que l’on nomme la création d’un appel d’air : le département des Côtes-d’Armor organise le 19 juin prochain, à Saint-Brieuc, une réunion d’information destinée à faire « naître des vocations ». Pas pour accueillir des familles bretonnes dans la précarité, mais des mineurs non accompagnés, venus d’Afrique essentiellement mais aussi d’Asie.
Des individus dont rien ne prouve qu’ils sont mineurs et qui pour une partie d’entre eux se livre à des vols, des cambriolages, des agressions, que ce soit à Rennes, à Brest, à Nantes, mais aussi dans les Côtes-d’Armor. En janvier 2019, le procureur de la République de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc, avait déjà évoqué « la part croissante des mineurs étrangers isolés » dans la délinquance : 33 interpellations en 2016, 98 en 2017, 141 en 2018. Non seulement ces individus ne sont pas forcément désirés par la population autochtone qui accueille (aucun référendum sur la question de l’immigration n’a jamais été organisé), mais en plus ils se permettent pour certains d’entre eux de bafouer les lois. Ubuesque.
Pourquoi cette réunion d’information ? Parce que le département, qui se refuse à donner des chiffres (sans doute que les collectivités locales sont elles-mêmes incapables de savoir exactement le nombre d’immigrés présents illégalement sur le territoire), enregistre un afflux de demandes d’hébergement. Certains hôtels, certains lieux habituellement réquisitionnés pour y loger ces immigrés – avec l’argent du contribuable, il faut le rappeler – affichent déjà complets.
Coût de l’accueil ? 13 euros par habitant des Côtes d’Armor
L’idée du conseil départemental des Côtes-d’Armor – à la majorité de droite, qui n’a visiblement toujours pas décodé les raisons de sa gifle électorale reçue à l’occasion des européennes – est de faire des partenariats avec des familles dans un cadre conventionné. Des familles qui toucheront 447 € par mois au titre de l’hébergement, c’est le département qui régale, comme pour la nourriture, l’habillement et les loisirs de ces individus, qui n’ont jamais été invités par la population que l’on force à accueillir, rappelons-le.
L’initiative avait déjà été lancée en 2018, ce qui confirme l’appel d’air, puisque les collectivités n’arrivent pas à faire face et se déchargent désormais sur les citoyens. Le nombre officiel d’arrivées de mineurs non accompagnés était de 91 en 2016 en Côtes-d’Armor, 248 en 2017, à peu près le même niveau en 2018. Impossible toutefois d’avoir un recensement précis, les autorités se refusant à tout fichage précis et suivi de ces individus. En 2016, le département des Côtes-d’Armor dépensait 2,46 millions d’euros pour la prise en charge des mineurs non accompagnés. Un budget passé à 8 millions d’euros en 2018, c’est à dire plus de 13 euros par habitant (596 000 costarmoricains lors du dernier recensement). Un service départemental dédié a même été créé : il comptait cinq agents en 2016, ils sont aujourd’hui 17.
Les personnes intéressées pour les accueillir sont invitées à se faire connaître en adressant un courriel à : [email protected] (voir ici le livre d’accueil de ces migrants). Les personnes choquées par ce dispositif et par l’utilisation de l’argent public à des fins autres que l’aide à la population autochtone peuvent également s’y manifester pour poser leurs questions…
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