L’Union Nationale des Parachutistes se réunira du 31 mai au 1er juin pour son congrès annuel.
Créée en 1963, l’association est ouverte à tous les anciens paras et les proches des morts pour la France, elle organise ou accompagne régulièrement des commémorations et cérémonies. L’UNP apporte aussi une aide concrète à l’armée active et aux vétérans en faisant des dons à des associations comme « L’entraide parachutiste ».
La notion spirituelle y est aussi présente, une messe est ainsi célébrée en présence de membres de l’UNP chaque 29 septembre, jour de la Saint-Michel, patron des parachutistes. En 2014, le congrès annuel avait été organisé dans le Pas-de-Calais, à la nécropole militaire Notre-Dame de Lorette et au village Scouts de Riaumont, auprès du père Argoua’ch, lui-même ancien para au 13ème RDP.
L’association a vu passer plus de 45 000 hommes dans ses rangs et compte aujourd’hui des sections dans toute la France. La plupart des paras de l’UNP ont été décoré, « sautant » aux quatre coins du monde, du Liban à la Somalie, du Mali à l’Afghanistan.
Ne touchez pas à l’immigration… ni à Emmanuel Macron !
L’Union Nationale des Parachutistes a été plusieurs fois au cœur de polémiques ces dernières années, notamment ses présidents successifs.
Président de 2004 à 2014, le général Piquemal avait été « lâché » par son successeur, le général Cambournac après avoir participé à une manifestation contre l’invasion migratoire et l’islamisation de la France à Calais en février 2016.
Le général Piquemal, qui au début des années 1990 fut adjoint au chef du cabinet militaire de trois Premiers ministres sous François Mitterand, avait fini par taper du poing sur la table au sujet de la question migratoire. Calais était bien sûr un lieu symbolique avec la « jungle » dans laquelle s’entassaient près de 10 000 clandestins à l’origine de nombreux incidents.
La scène de son arrestation brutale, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, avait choqué de nombreux Français mais pas le général Cambournac, qui s’était immédiatement désolidarisé de l’action de son prédécesseur par le biais d’un communiqué. Il taisait par la même occasion les conditions de cette arrestation violente qui conduisit pourtant le général Piquemal à l’hôpital.
En 2017, le Général Cambournac avait payé sa lâcheté au prix fort en n’étant pas réélu pour un second mandat, devenant ainsi le premier président de l’UNP à ne pas être reconduit dans ses fonctions.
Si les membres de l’Union Nationale des Parachutistes ont du caractère et le sens de l’honneur, leurs chefs semblent décidément de plus en plus disposés à la tiédeur. Ainsi, en avril dernier, le général Patrice Caille, leur président depuis deux ans, a adressé une lettre de soutien au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner à la suite d’incidents survenus lors de manifestations de Gilets jaunes.
Il n’y avait bien sûr eu aucune réaction de sa part après les nombreuses bavures de l’hiver, quand l’État réprimait et blessait sévèrement les Gilets jaunes de la première heure. Rien non plus au sujet de la grande violence commise quotidiennement dans toute la France par les délinquants issus des cités ou de l’islamisation galopante.
En mars 2017, déjà, à peine arrivé à la tête de l’UNP, il avait relativisé des propos polémiques d’Emmanuel Macron au sujet de l’Algérie française. Le général Caille s’était timidement indigné du message anti-français émis par le président de la République mais avait averti qu’aucun message politique ne devait passer par le biais de son association.
Le devoir de réserve est décidément à géométrie variable, il est intolérable pour Christian Piquemal, qui en a même perdu son grade de général en août 2016, mais pas pour les soutiens du gouvernement. Dans une armée de plus en plus touchée par l’immigration et l’islamisation, on peut se demander si la défense du peuple est encore la priorité des généraux français.
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V