Un immigré clandestin a été arrêté à Paris pour deux agressions sexuelles et un viol commis en juillet dernier à Nantes. Cet homme en situation irrégulière de 25 ans a été arrêté Porte de la Chapelle, un lieu de squat qui réunit plusieurs centaines de clandestins originaires d’Afrique Noire, au nord du centre-ville de Paris (18e arrondissement).
Les faits se sont déroulés les 6, 20 et 21 juillet, pont de la Rotonde, quai François Mitterrand et pont de Tbilissi, dans le quartier Olivettes/Madeleine : à chaque fois, le violeur s’engouffrait derrière ses victimes, quand elles ouvraient leur porte d’immeuble pour y entrer ou en sortir. Un ADN inconnu a été relevé sur les vêtements des victimes. Le violeur n’a été identifié que ces jours-ci, suite à un vaste contrôle d’identités dans un squat de migrants. Le parquet de Nantes va demander le placement en détention provisoire du prédateur sexuel présumé.
Le nombre de viols sur la voie publique dans le centre-ville nantais serait en augmentation depuis 2017. En mars dernier encore, une jeune femme a été agressée vers 3 h du matin bd Babin-Chevaye, devant chez elle – un mineur isolé étranger a été arrêté pour ces faits sordides dans un foyer tout proche. En décembre dernier, un faux chauffeur Uber avait violé une femme. Deux viols ont eu lieu début février dernier sur l’ile de Nantes et dans le Bas-Chantenay, etc.
« La quasi totalité des victimes sont blanches »
« On n’en parle pas pour des raisons idéologiques – même les magistrates, qui sont pourtant des femmes, mais sont liées par une certaine pensée unique », s’avance un policier nantais. « On est aujourd’hui à plus d’un viol sur voie publique par semaine – seulement les faits qui sont déclarés – alors qu’avant c’était plus rare. Et ce qui n’est jamais vraiment soulevé, c’est que la quasi-totalité des victimes sont blanches et jeunes, alors qu’une grande majorité des violeurs sont d’origine étrangère, souvent africains ou arabes, parfois en situation clandestine, parfois titulaires d’un mariage de complaisance et donc invirables ».
Pis, « nombre de viols sont requalifiés en agressions sexuelles, officiellement pour être jugés plus vite – les assises, c’est plusieurs années –, officieusement car ils attirent moins d’attention. Une agression sexuelle, c’est un fait divers, un viol attire toute la presse. Pourtant une fille à qui un inconnu vole sa carte bancaire, puis la tabasse et lui met un doigt dans le vagin est traumatisée pareil ».
Les quartiers à risque
Y a-t-il des quartiers à risque ? Certainement, « l’ile de Nantes avec ses fêtards, le centre-ville, tard dans la nuit ou tôt le matin – Bouffay, Graslin, Canclaux, un peu certains quartiers périphériques, ça dépend du lieu d’habitation du violeur ». D’ailleurs, exaspéré par les agressions sexuelles ou les vols à répétition, nombre de tenanciers d’établissements de nuit ramènent eux-mêmes leurs serveuses à leurs domiciles ou font appel à Rézo Cab, réputé plus sérieux que Uber. L’un d’eux confie : « la police est débordée et la mairie ne fait rien – ne serait ce qu’améliorer l’éclairage, étendre les horaires de la police municipale, ça ne coûte rien. J’ai sincèrement peur pour mes clientes ».
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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