« En mai, fais ce qu’il te plaît », dit l’adage. À Brest, l’insécurité liée à l’immigration extra-européenne a visiblement choisi de faire parler d’elle. Ce qui ne constitue pas en soit une nouveauté dans la ville finistérienne. Mais les derniers jours ont donné lieu à un regain de violence.
Brest : Marocains, Algériens et Tunisiens
Samedi 18 mai, la place de la Liberté, centre névralgique de Brest où se trouve la mairie de François Cuillandre, a une nouvelle fois été le théâtre d’affrontements entre migrants. Pour des motifs obscurs sur fond de trafic de stupéfiants, une dizaine d’individus se sont battus en pleine journée dans cet endroit très fréquenté de la ville. Difficile dans ces conditions pour les responsables politiques de faire semblant de ne pas voir l’insécurité prospérer dans la cité du Ponant…
Suite à cette première bagarre où l’un des individus semblait (selon une source vidéo) vouloir échapper au reste du groupe, l’homme en question est revenu plus tard en brandissant une lame de couteau de 30 cm. Un improbable scénario dont ce protagoniste a eu à s’expliquer devant le tribunal correctionnel mardi 21 mai. Aucun blessé n’a été à déploré durant la rixe qui a mis aux prises des migrants « marocains, algériens et tunisiens ».
Quant au prévenu, il s’agit d’un homme revendiquant la nationalité marocaine et âgé de 19 ans. Des informations à prendre au conditionnel puisque ce dernier s’était « présenté comme libyen » au cours de sa garde à vue. Il serait arrivé dans la région brestoise il y a un mois sans avoir de domicile sur le secteur.
Interdit de séjour à Rennes
Le migrant prétendument marocain serait sur le territoire français depuis déjà trois années. Mais n’a toutefois fait « preuve d’aucun effort d’insertion » selon le Procureur. Sans emploi, il a été révélé lors de l’audience que cet extra-européen au comportement violent vivait notamment grâce aux aides de certaines associations. Par ailleurs, il a également fait une demande d’asile auprès de la préfecture de Rennes.
Une ville dans laquelle le migrant est interdit de séjour (ainsi que dans tout le département d’Ille-et-Vilaine), y faisant l’objet de poursuites pour des vols et du trafic de stupéfiants. Il aurait donc choisi de venir se mettre « au vert » à Brest. Au détriment de la sécurité locale, déjà bien malmenée par d’autres migrants.
En définitive, le tribunal n’aura pas suivi la réquisition du procureur de la République qui réclamait une peine de huit mois de prison ferme assortis d’une interdiction de séjour de trois ans sur le territoire de Brest : le Maghrébin se voit seulement infliger six mois ferme et une interdiction de séjourner à Brest lors des trois prochaines années. Mais nul doute qu’il trouvera bien une autre ville bretonne en attendant…
Crédit photos : Flickr (Photo d’illustration)
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