Alors que la France d’Emmanuel Macron a lancé avec d’autres pays « l’appel de Christchurch » contre « l’extrémisme en ligne », les États-Unis et la Maison Blanche, qui ont refusé de signer l’appel, lancent de leur côté un outil contre la censure sur les réseaux sociaux.
Un formulaire en ligne où les citoyens américains peuvent témoigner des éventuelles censures subies sur les réseaux sociaux – et il y en aura beaucoup, puisque les GAFA, idéologiquement engagés pour une société « inclusive », censurent, bannissent, suppriment tous les comptes de personnalités qui refusent de se plier à ce nouveau dogme, presque une nouvelle religion.
Sur la page d’accueil, on peut lire : « Les réseaux sociaux devraient lutter pour la liberté d’expression, mais trop d’Américains ont vu leur compte suspendu, banni ou signalé sans raison ». Le texte d’introduction précise que le site est dédié à tous les Américains ou aux personnes résidant de manière permanente aux États-Unis.
Le site – qui est dédié à tous les bords politiques – propose ensuite de renseigner des informations personnelles et d’expliquer ce qui motive la rédaction de cette plainte. La Maison Blanche tente toutefois, en plus de cette plainte, de récupérer les coordonnées et les profils des plaignants, tout en s’abonnant à la lettre d’info de la Maison Blanche, ce qui constitue un coup commercial.
Ce formulaire sort alors que Facebook a décidé de bannir les comptes dissidents au système, qualifiés de « suprémacistes blancs » alors que l’on y trouve en réalité des suprémacistes blancs mais aussi et surtout des dissidents contre la société ouverte de Georges Soros et des GAFA.
À noter que la presse française mainstream, esclave des GAFA et de la « société ouverte », semble plus moquer l’initiative – et même la critiquer – plutôt que de se féliciter d’une initiative œuvrant pour la liberté sur le web. « Choisis ton camp camarade… »
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