La Bretagne est confrontée à une épidémie de varicelle, tout comme les Pays de la Loire.
Un pic a en effet été atteint en ce début du mois de mai 2019 dans les deux régions où l’on recense le plus de malades et le seuil épidémique a été franchi. Voici ce qu’indique le dernier bulletin du réseau Sentinelles :
En France métropolitaine, la semaine dernière (2019s17), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 28 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [20 ; 36]). Sept foyers régionaux ont été observés, d’activité forte en Pays de la Loire (80 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [0 ; 219]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (54, IC 95% [0 ; 116]), Bretagne (53, IC 95% [11 ; 95]) et Centre-Val de Loire (46, IC 95% [16 ; 76]) et modérée en Auvergne-Rhône-Alpes (39, IC 95% [12 ; 66]), Hauts-de-France (39, IC 95% [4 ; 74]) et NouvelleAquitaine (39, IC 95% [0 ; 104]).
Qu’est-ce que la varicelle ?
La varicelle est une maladie très contagieuse causée par le virus varicelle-zona (VZV), transmissible par contact direct avec les cloques d’une personne infectée ou par les voies respiratoires. Elle cause des épidémies qui, dans les pays tempérés, ont généralement lieu à la fin de l’hiver et au début du printemps.
Le site Passeport santé explique : « La période contagieuse commence de 24 à 48 heures avant l’apparition des premiers boutons et rougeurs et dure environ une semaine, jusqu’à ce que les cloques soient sèches et forment une croûte. En raison de la contagion, il faut parfois garder l’enfant à la maison, selon la politique de l’école ou de la garderie qu’il fréquente.»
Le plus souvent, la varicelle est totalement bénigne, en particulier quand la varicelle se déclare dans l’enfance. Mais certaines personnes sont plus à risque de développer une forme grave : les adultes en général, les personnes immuno-déprimées. Par ailleurs, lorsque le virus atteint une femme enceinte non immunisée, il affecte également son futur bébé et peut provoquer des malformations.
Il existe bien un vaccin contre la varicelle, non obligatoire.
Cette vaccination n’est recommandée que dans quelques cas bien spécifiques :
- pour les femmes en âge de procréer n’ayant jamais contracté la maladie ;
- pour les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant jamais contracté la maladie :
- en post-exposition, pour les adultes immuno-déprimés sans antécédents de varicelle et ayant été en contact avec une personne atteinte ;
- chez les personnes n’ayant jamais contracté la maladie, en contact régulier avec des enfants ou des personnes immuno-déprimées ;
- chez les enfants candidats à une greffe d’organes.
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