Brexit : quelles conséquences pour les ports bretons ? Tel est le thème de la conférence organisée par l’Hétairie, avec le soutien du PS du Finistère, jeudi 16 mai à 18h à la Faculté Victor-Segalen de Brest (20, rue Duquesne, Amphithéâtre 2) .
Une conférence qui réunira :
- Forough Salami-Dadkhah, vice-présidente chargée de l’Europe et de l’international au conseil régional de Bretagne ;
- Jean-Marc Roué, président du conseil de surveillance de la Brittany Ferries ;
- Olivier Le Nézet, président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de Bretagne ;
- Jean-Pierre Stéphan, représentant régional du syndicat Solidaires Douanes ;
- Tristan Foveau, secrétaire général du think tank L’Hétairie (introduction)
- Arnaud Platel, membre du think tank L’Hétairie (modérateur).
L’Hétairie se définit comme « un collectif de chercheurs, fonctionnaires et cadres du privé né en septembre 2017 et qui a pour objet de produire et de diffuser une réflexion programmatique sur l’ensemble des sujets qui structurent la vie politique française ». Voici comment les organisateurs présentent la soirée :
« Brexit » : un mot simple pour désigner un avenir qui ne l’est pas, tant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, en plus d’être toujours reportée, est la source d’incertitudes auxquelles la Bretagne n’échappe pas. Ce retrait, accepté par une majorité de Britanniques lors d’un référendum organisé en juin 2016, aura des conséquences pour notre région. Et ce n’est pas l’alternative entre Brexit « hard », avec une sortie du Royaume-Uni du marché unique européen, ou « soft », avec son maintien dans ce dernier, qui parviendra à atténuer les inquiétudes qui pèsent sur les secteurs de l’économie bretonne.
Le sort des ports bretons retient particulièrement l’attention. À ce titre, la récente décision de la Commission européenne de ne pas les intégrer aux routes du corridor atlantique dans le cadre des « plans d’urgence » européens en cas de Brexit « hard » a marqué les esprits et entraînera des conséquences financières majeures.
La pêche n’est pas épargnée par ces inquiétudes, avec des menaces de restrictions d’accès à certaines zones halieutiques pour les pêcheurs bretons, pas plus que le transport transmanche avec le risque de dépréciation de la livre sterling qui réduirait par là même le pouvoir d’achat des Britanniques et donc leur mobilité. Enfin, les douanes vivent une situation inédite et se préparent au rétablissement d’une frontière économique entre les deux pays.
Les pouvoirs publics et les différents acteurs bretons qui font face à ces perspectives tentent d’avancer leurs solutions afin d’anticiper les conséquences du Brexit et de préserver ces secteurs de première importance.
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