L’Union européenne continuerait de financer l’afflux massif de migrants illégaux. Au total, deux millions d’immigrés clandestins auraient reçu des cartes de retrait d’argent pour un coût total de 1,55 milliard d’euros selon un conseiller du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
1,55 milliard d’euros dépensés par les migrants
Des cartes bancaires anonymes ont-elles été délivrées à plus de deux millions de migrants ? C’est ce qu’a affirmé en substance György Bakondi, conseiller principal du Premier ministre hongrois Viktor Orbán pour la sécurité. Des déclarations faites le 26 avril dernier dans un programme d’information de la télévision hongroise.
« Plus de deux millions de personnes ont reçu des cartes anonymes pour migrants, et l’équivalent d’1,55 milliard d’euros a été dépensé de cette manière », a déclaré György Bakondi. Il a poursuivi en évoquant l’illégalité de ces cartes et ce, pour une raison simple : les citoyens européens ne peuvent pas posséder de cartes bancaires anonymes. De plus, elles ne peuvent donc faire l’objet d’aucun contrôle et aucune procédure de marchés publics n’a été lancée pour leur émission.
Faux fact-cheking : de l’argent est effectivement versé aux migrants
Au mois de juin 2018, une information circulant sur les réseaux sociaux faisait état d’une « carte fournie au migrants » qui permettait de « retirer 40 € par jour », soit l’équivalent de 1 200€ mensuels. Le service de fact-checking de l’AFP s’était alors emballé. Lors de la parution de l’information initiale, datant quant à elle de 2016 (en pleine crise des migrants), Les Décodeurs du Monde avaient, eux aussi, été pris en flagrant délit de désinformation. Breizh-info.com avait alors rapidement relevé la supercherie.
Toutefois, si les décryptages de ces fact-checkers étaient volontairement biaisés, cette allocation pour demandeur d’asile (Ada) existe bel et bien. Si elle n’est pas distribuée à tous les migrants, tous ceux qui ont déposé une demande d’asile peuvent en bénéficier. Une personne seule peut ainsi percevoir 6,80 € par jour (204 € par mois). Un groupe de 10 individus se verra octroyer 37,40 € selon une grille de montants journaliers. De plus, un supplément est disponible pour les demandeurs d’asile sans hébergement.
Une légalisation de l’immigration clandestine ?
Cette émission de cartes bancaires, qui « n’a pas été réfléchie et est illégale » selon le conseiller de Viktor Orbán, fait partie, de son point de vue, des différents efforts de l’Union européenne « pour légaliser l’immigration clandestine ». Il cite également les visas pour les migrants ainsi que la mise en place de voies légales pour les immigrés extra-européens.
Pour György Bakondi, ces différents avatars immigrationnistes de l’UE « représentent un risque pour la sécurité, avec des conséquences sanitaires, économiques et culturelles pour les citoyens hongrois et européens ». Un constat qui a le mérite de ne souffrir d’aucune ambiguïté.
Par ailleurs, le conseiller de Viktor Orbán considère que les dirigeants de l’Union européenne [NDLR : sous-entendu la Commission et Emmanuel Macron en tête] ne veulent pas arrêter cette immigration extra-européenne, mais la légaliser. Il a alors ajouté : « La Hongrie, toutefois, ne partage pas cet avis. La Hongrie est d’avis que le problème ne doit pas être introduit en Europe, mais qu’une assistance doit être fournie pour permettre de résoudre les problèmes sur place ».
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