Les pouvoirs politiques et médiatiques sont-ils ethnomasochistes au point de fermer les yeux sur l’islamisation de la France, voire d’y contribuer – volontairement ou non ? Si la réponse à cette question est malheureusement claire pour de nombreux Français, le collectif d’auteurs qui a rédigé l’Histoire de l’islamisation française, 1979-2019 (éditions de l’Artilleur) a voulu y répondre de manière argumentée et claire.
Prudence extrême autour de l’incendie de Notre-Dame
Le collectif d’auteurs qui a rédigé l’Histoire de l’islamisation française depuis 40 ans ne pouvait pas avoir meilleure confirmation de la soumission rampante des pouvoirs médiatique et politique à l’islamisation de notre société que les réactions des pouvoirs publics face aux causes de l’incendie qui vient d’embraser la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Lundi 15 avril, 1 h 30 après le départ du feu, alors que les flammes interdisent évidemment toute enquête, un communiqué de la Préfecture déclare que « l’incendie est accidentel ». Le lendemain, à midi, lors de la conférence de presse du procureur de la République, ce dernier affirme que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire » sans avoir peur de se contredire immédiatement en ajoutant que « les investigations vont être longues, complexes.».
Ces précipitations oratoires par des autorités qui ont l’habitude de peser leurs mots pour ne pas froisser le Prince qui les a nommés ne sont évidemment pas des maladresses. Elles sont simplement le signe d’immenses précautions dues à la situation explosive qui couve en France compte tenu de la politique d’immigration qui a fait du pays un « archipel » instable qui pourrait engendrer une guerre civile entre des communautés en tension, comme l’a déclaré il y a quelques mois l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Aujourd’hui on vit côte à côte… je crains que demain on vive face à face ».
Heureusement, Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, a été plus circonspect en affirmant le 16 avril à l’émission de Bourdin : « On a détruit Notre-Dame, mais on n’a pas détruit l’âme de la France ». On ? Alors, en effet, comme l’a déclaré le président de la République au soir de cette tragédie chargée de symboles : « Cette histoire c’est la nôtre et elle brûle ».
Une démonstration précise
L’Histoire de l’islamisation française rédigée par un collectif anonyme (tant il est dangereux socialement et même physiquement de heurter les forces à l’œuvre) démontre par des exemples précis, année par année depuis 1979 jusqu’à nos jours, comment la France tend à être réduite à l’impuissance et à devenir muette… comme aurait dit le sapeur Camembert !
Exemples
1979, le quotidien Libération, par la prose lyrique de Marc Kravetz, ancien leader de mai 68, relate avec emphase « l’insurrection victorieuse à Téhéran (…) où le cri de la guerre sainte retrouvait, dans la nuit, brisé de loin en loin par les rafales de fusils-mitrailleurs, son énergie libératrice.». Viennent faire chœur avec lui les Sartre et les July qui tombent en pâmoison.
Quant à Michel Foucault, professeur au Collège de France, il n’hésite pas à affirmer que contrairement au catholicisme, « l’islam, cette année 1978, n’a pas été l’opium du peuple, justement parce qu’il a été l’esprit d’un monde sans esprit. » Cette prise de position idéologique est bien sûr motivée par son opposition à la volonté du shah « d’ouvrir son pays par la laïcisation et l’industrialisation » et sa « tentative de moderniser à l’européenne des pays islamiques ».
Par ailleurs, le journal Le Monde n’est pas en reste dans son parti pris pro-islam, lui qui a pris l’habitude depuis la guerre civile au Liban en 1975, de rendre compte du conflit en opposant « islamo-progressistes » et « chrétiens conservateurs ».
1980, le Conseil d’État, dans son arrêt Montcho du 11 juillet 1980, admet la polygamie pour un diplomate béninois en arguant que « la vie familiale normale d’un musulman consiste à respecter les obligations d’entretien et surtout d’équité entre ses femmes. ». Il impose aussi aux caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales de reconnaître les enfants des deuxième, troisième ou quatrième épouses d’un immigrant.
2017, 16 mois après l’attentat terroriste islamiste du Bataclan, l’attitude soumise des pouvoirs publics vis-à-vis de l’islamisme conquérant du président turc Erdogan est patente.
Lui qui avait déclaré en décembre 1997 dans un meeting politique, « les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats », voit son ministre des Affaires étrangères être autorisé par Jean-Marc Ayrault à tenir une réunion politique en France, alors que les Pays-Bas et l’Allemagne s’y étaient opposés : « Il est indispensable de faire preuve de responsabilité et d’éviter les polémiques inutiles. ».
Le grand renoncement des « élites »
L’Histoire de l’islamisation française, c’est quarante chapitres, décrivant rigoureusement l’esprit d’abandon qui règne dans une large partie de la société française, propos et décisions à l’appui, année après année depuis 1979, et à chaque fois autour d’un thème éclairant. On constate que les « élites » politiques et médiatiques ont renoncé à défendre les intérêts des Français, encourageant ainsi les demandes identitaires toujours plus exigeantes des populations issues d’une immigration non contrôlée et non assimilée, fédérées autour de la religion musulmane qui met en œuvre bien logiquement son devoir de conquête inscrit dans le Coran, afin de faire triompher son Dieu, sa communauté et ses préceptes de vie.
Pourquoi un tel abandon?
Par vengeance idéologique d’une gauche ayant renoncé devant ses échecs à construire une nouvelle société et s’acharnant en conséquence à détruire celle qui subsiste et à dissoudre la nation qui en est sa charpente.
Par faiblesse d’une droite parlementaire tétanisée par le politiquement correct et encouragée par un capitalisme industriel et financier profitant d’une main d’œuvre bon marché et d’un éclatement des valeurs traditionnelles au bénéfice de la seule obsession d’une consommation boulimique et mortifère.
Par inconscience ?
Dans ce cas, l’Histoire de l’islamisation française, en énonçant par le menu une bien triste et pernicieuse recette, leur ouvrira peut-être les yeux.
Histoire de l’islamisation française, 1979-2019, collectif, édition de l’Artilleur, mars 2019.
Par Pierre Lours, essayiste et romancier, auteur de La Révolte des silencieux
Crédit photos : DR
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