Au Sri Lanka, la messe de Pâques a été marquée par huit explosions survenues dans des églises et des hôtels. Selon des sources policières et hospitalières, un bilan provisoire fait état de 359 morts – dont au moins 45 enfants et adolescents – et 500 blessés. Au moins 37 étrangers ont perdu la vie dans ces attaques revendiquées par l’Etat islamique.
Des attaques menées par des islamistes dont au moins un aurait étudié en Grande Bretagne. Un meurtre de masse qui a beaucoup choqué dans le monde, et notamment les chrétiens, en France.
Bernard Antony, président de l’association Chrétienté solidarité, dénonce ainsi la « fureur islamiste génocidaire des chrétiens » dans un communiqué cinglant que nous reproduisons ci-dessous :
Cette fois, dans les médias, sur les massacres de Pâques au Sri Lanka, on ne s’est plus risqué à raconter la fable récurrente des attentats commis par des « déséquilibrés » ou des « loups solitaires ».
Le bilan n’est hélas pas définitif, il s’alourdit de jour en jour : plus de trois cents morts et des centaines de blessés, le plus souvent atrocement. Ce sont les chrétiens qui étaient visés, parce que chrétiens, rassemblés ce jour en famille dans leurs églises pour célébrer la Passion et la Résurrection du Christ. Une fois encore l’islamisme jihâdiste a perpétré, avec notamment la préparation d’attentats-suicides, un ensemble de tueries relevant de la définition du crime contre l’humanité. Le gouvernement sri lankais, qui n’a tenu aucun compte des alertes précises de ses services de renseignement sur leur préparation, porte une responsabilité accablante dans la négligence criminelle de ces massacres à visées populicides.
Il y a cent quatre ans exactement, le 24 avril 1915, commençait à Istanbul, jadis Constantinople, le génocide par les Jeunes Turcs des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des Grecs et autres chrétiens des territoires de l’actuelle Turquie.
Au long de plus d’un siècle, les exterminations des chrétiens n’ont jamais cessé dans le monde, souvent avec aussi celles d’autres populations à génocider, les juifs bien sûr mais aussi tous les peuples que ciblaient les barbaries nazies et communistes et que cible l’islamisme terroriste.
Par dizaines de millions, les chrétiens ont été éliminés, cible constante de toutes les monstruosités totalitaires. Depuis le début du siècle, avec les attentats de Ben Laden, les abominations de l’islamisme jihâdiste n’ont jamais cessé.
En premier et toujours est visé par cette idéologie religieuse mortifère le christianisme, taxé dans le Coran et les hâdiths du seul crime impardonnable par Allah : celui d’associer d’autres Dieux à Dieu ainsi qu’il en serait selon Mahomet dans la foi en la Sainte Trinité.
Bien sûr les musulmans, dans leur immense majorité, réprouvent le terrorisme. Mais force est de constater que presque partout où sont des populations musulmanes le virus criminogène de l’islam radical en contamine des fractions plus ou moins marginales.
La méconnaissance par les responsables religieux ou politiques des textes fondamentaux de l’islam sur lesquels s’appuie indubitablement ce radicalisme exterminateur est ainsi véritablement inexcusable. Le maréchal Sissi a naguère courageusement exprimé la nécessité d’en finir avec leur sacralisation.
Chrétienté-Solidarité partage aujourd’hui le deuil des catholiques du Sri Lanka. Nous sommes tous les chrétiens sri lankais ! Comme nous sommes tous, au long de leurs hécatombes, des chrétiens d’Orient, d’Afrique, d’Extrême-Orient…
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