La chute du niveau scolaire depuis 30 ans n’est pas une illusion mais bien la triste réalité selon une récente étude. Une vidéo du média Sunrise avance quelques pistes pour expliquer cette régression alarmante et interroge sur la tiers-mondisation de la France.
De 1987 à 2017 : échec et maths !
Si le sujet du nivellement par le bas dans l’Éducation nationale est un thème récurrent dans les discussions de café du commerce ou de repas de famille, ce sentiment de diminution continue du niveau scolaire n’a rien d’un fantasme. Tout du moins en ce qui concerne les mathématiques. Un récent rapport publié par le ministère de l’Éducation nationale vient confirmer ces suppositions en démontrant que le niveau des élèves de CM2 en la matière a baissé en l’espace de 30 ans.
Ainsi, tandis qu’en 1987, 90 % des élèves réussissaient leurs additions, ils n’étaient plus que 69 % en 2017. Même constat de régression concernant les soustractions : s’ils étaient 83 % à les maîtriser en 1987, ils n’étaient plus que 55 % en 2017.
Autre enseignement de cette publication, et non des moindres, un enfant issu d’un milieu socialement favorisé en 2017 a obtenu de moins bons résultats en maths qu’un enfant provenant d’une famille défavorisée lors de son année en CM2 en 1987. À croire que la classe sociale d’origine n’est pas le seul facteur explicatif de la réussite (ou plutôt, en l’occurrence, de l’échec) scolaire d’un élève !
La faute à l’égalitarisme ?
Si le ministère de l’Éducation nationale livre une étude relativement complète sur les résultats en question, il est en revanche beaucoup plus évasif lorsqu’il s’agit d’expliquer les raisons de ce déclin au cours des 30 dernières années.
Dans la vidéo ci-dessous, le média Sunrise propose une explication à cette chute du niveau scolaire en remettant en cause le principe de l’égalitarisme forcené. Une idéologie égalitariste qui provoque, entre autres, la remise en cause de l’autorité des enseignants, le règne de l’enfant-roi, la dévalorisation de la culture de l’excellence mais aussi la désormais quasi-impossibilité des redoublements ainsi que la focalisation des moyens de l’État sur les établissements classés REP (Réseaux d’éducation priotaire) et REP+.
Des mesures qui se sont révélées jusqu’à présent inefficaces et qui laissent, si aucune mesure drastique n’est prise, augurer de biens mauvais jours pour les futures générations d’élèves de l’Hexagone. Notamment pour les petits Bretons de l’Armor comme de l’Argoat qui ne font pas partie des publics privilégiés par l’Éducation nationale.
Toutes les sources utilisées dans cette vidéo sont consultables sur CE LIEN.
Une vidéo à retrouver également sur Facebook :
Crédit photos : Sunrise.tube
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V