Ils sont hauts de plus de deux mètres et équipés des toutes dernières technologies, comme une caméra haute résolution. Pour l’instant consacrés au contrôle de la vitesse, les radars tourelles pourraient à l’avenir être autorisés à contrôler les feux rouges brûlés, les dépassements interdits ou le port de la ceinture de sécurité. 400 modèles de ces radars seront installés cette année.
Le tout pour un montant de 101,7 millions d’euros, selon l’appel d’offres publié le 21 décembre 2016. Financé par le contribuable donc, qui écopera de la double peine : payer pour la construction de radars qui lui infligeront des amendes. Une phase d’installation qui devrait se poursuivre en 2020, puisque 1 200 radars du genre devraient être opérationnels au 1er janvier 2024.
Visiblement, le fait que 75% des radars soient aujourd’hui hors service du fait de la révolte d’une partie de la population ne semble pas faire fléchir les autorités, loin de là. Des autorités qui, une fois de plus, semblent mettre de l’huile sur le feu dans un pays en proie à une crise sociale sans précédent.
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