Le Fonds saint Yves vient de confier la réalisation d’une bande dessinée sur la vie de saint Yves aux éditions Le Triomphe avec Gaëtan Evrard et Dominique Bar, scénaristes et dessinateurs belges reconnus. Une souscription vient d’être lancée à cet effet.
« Engager, soutenir et conduire toute activité d’intérêt général visant à diffuser l’héritage spirituel, juridique et caritatif universel légué par saint Yves, prêtre, juge, avocat et ami des pauvres ainsi que toute activité concourant à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine architectural, artistique et culturel de Tréguier et du Trégor. », tel est l’objet du Fonds saint Yves.
Pourquoi une vie de saint Yves ?
Patron des juristes et de la Bretagne, prêtre, avocat et juge, « père des pauvres », saint Yves a parcouru les chemins du Trégor au service de la justice et de la paix. Il demeure un modèle pour tous ceux qui mettent le droit au service de l’homme.
Saint Yves rassemble les foules : c’est le saint patron des hommes de loi, l’avocat des pauvres. La châsse contenant son chef (le crâne) est portée en procession chaque année au mois de mai, de la cathédrale de Tréguier jusqu’à l’église de son village natal, à trois kilomètres, en présence des pères abbés et évêques de Bretagne, de délégations de juristes français et internationaux, et de nombreux pèlerins. Son rayonnement a traversé les siècles, encore aujourd’hui de nombreuses paroisses se réclament de son patronage, enfin il demeure le modèle de tous ceux qui mettent le droit au service de l’homme et de sa dignité transcendante.
Quel est le secret de saint Yves ?
Comme le Christ, son maître, saint Yves a enseigné, guéri les malades, nourri les affamés et consolé les affligés. Il a exercé la justice avec miséricorde sans tricher avec la vérité. En 1330, vingt-sept ans après sa mort, à la demande du roi de France et du duc de Bretagne, le pape ordonne une enquête de canonisation à Tréguier. Plus de 500 personnes se présentent et 243 témoignages de faits miraculeux ou merveilleux sont recueillis. Le 19 mai 1347 Yves Hélouri de Kermartin est déclaré saint par le pape Clément VI à Avignon.
La vie de saint Yves
Né sous le règne de saint Louis, en 1253, Yves fut élevé par sa mère Dame Azou dans le culte des saints fondateurs venus de l’autre côté de la mer au VIème siècle. Adolescent, il fait partie des escholiers qui gagnent Paris à pied pour étudier à la Sorbonne, fondée l’année de sa naissance. Très pieux et généreux, il se distingue déjà par sa conduite ascétique et son goût pour le partage. Brillant orateur, épris de justice et de paix, il met tous ses talents au service des plus faibles, des veuves, des orphelins, des malades, des pauvres. Appelé à Rennes puis à Tréguier, il exerce la fonction d’official avant d’être ordonné prêtre. Alors se déploient son humilité et sa piété, il gagne tous les cœurs même les plus endurcis. Il ne fait pas de différence entre les riches et les pauvres, parcourt inlassablement tous les chemins et prêche au pied des calvaires. Les foules le suivent de paroisse en paroisse. À travers les témoignages recueillis lors du procès en canonisation, se dessine le portrait de saint Yves, ses expressions, ses actes et ses paroles ainsi que la vie quotidienne de l’époque.
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Crédit photos : DR
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