Et les cloches se sont tues. Tel est le nom d’un documentaire signé du réalisateur Éric Dick. Un documentaire choc sur les migrants, l’islamisation et l’immigration en Vendée.
En voici le synopsis ci-dessous :
1970 : La France est un pays respectable et respecté. Les Français vivent sur les acquis de leur immense et terrible histoire : démocratie, laïcité, liberté. Les cloches sonnent à la volée. Erick s’y épanouit toute son enfance et sa jeunesse.
2020 : La France croule sous les dettes qui s’accumulent depuis une quarantaine d’années et fait face à une immigration exponentielle. La France entre donc dans un cycle infernal de dépendance aux banques et pays créanciers.
2025 : Erick dans ses activités de réalisateur, lors d’un reportage sur la venue massive et incontrôlée de bateaux d’immigrés, traverse un terrible drame personnel.
2040 : La France est quasiment envahie par cette immense vague humaine, des régions sont quasiment indépendantes et n’obéissent qu’à leur idéologie religieuse et les cloches ne sonnent plus.
De plus, d’autres convois maritimes sont annoncés au large de la côte Atlantique pour déverser une multitude de ces étrangers…
Nous avons interviewé ce réalisateur qui, après avoir sillonné le monde, a posé ses valises sur sa terre, en Vendée, pour y faire une enquête glaçante. « Le cinéma n’est pas fait seulement pour divertir, mais aussi pour montrer ce qu’on ne peut pas dire » nous explique le réalisateur. Tout est dit…
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Éric Dick : Je suis né le 26 août 1964 en Vendée. Fils d’un propriétaire de cinéma et d’une professeure d’école. Dans les années 1980, j’ entre au service des cinémas des armées où j’apprends les métiers du cinéma à l’ECPAD, puis me retrouve à l’école militaire de Saint-Cyr dans la cellule audiovisuelle. De 1986 à 2003, je travaille dans la société cinématographique Pathé-Gaumont et plusieurs courts métrages sont réalisés pendant cette période (Ça va cartonner, Sanisette, Roller-taupe (Prix festival Lumière à Lyon), Le voleur de télé…)
J’ai également réalisé plusieurs reportages sportifs comme Speedway sur glace avec Michel Masnada, 100 kg de Grenoble (haltérophilie) avec Christian Buchs…
Aventurier, je visite le monde à bord de cargos et réalise des films de voyage pour le Web. En 2010, je monte ma structure de production cinématographique « Les Films Indépendants d’Exception » (Le passager, Présence, The Rusty, Nuisible, Ragondin, À bout de bras, Monstrum, Le terrifiant destin de Gilles de Rais, C’était une fois dans l’Ouest, L’Abel gance de la Vendée, Jolly la tendresse et La Fabuleuse histoire de Célestine).
Puis Featherman, un dénommé homme-plume, film qui sera sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Los Angeles, Barcelone, Miami, Caracas etc., suivront 11 récompenses dont meilleur réalisateur, meilleur film, etc.) et enfin, cette année, Et les cloches se sont tues…
Breizh-info.com : Pourquoi avoir réalisé ce film? Pourquoi ce titre ?
Éric Dick : Tout simplement parce qu’un processus de perte d’identité et de culture me questionne. Parce que cela résume bien l’état actuel de notre déculturation.
Breizh-info.com : Parlez-nous de votre film…
Éric Dick : Je veux mettre le doigt sur les différents phénomènes qui minent et divisent notre société et plus particulièrement, ce qui est nouveau, dans le milieu rural. J’ai donc pris comme exemple le département de la Vendée qui a une forte empreinte identitaire et culturelle.
Cependant cela n’évite plus le nombre exponentiel d’associations d’accueil des migrants qui œuvrent en toute discrétion, par exemple aussi l’halalisation du commerce agro-alimentaire et l’implantation discrète des mosquées. Tout ça en collaboration avec les élus et décideurs. Il n’y a pas vraiment de tristesse dans le film mais malheureusement une certaine fatalité qui n’est pas rose.
Breizh-info.com : Pourquoi faire le lien entre immigration et islam?
Éric Dick : Tout simplement parce que mon enquête, de plus d’un an, m’a amené à interviewer différents recteurs de mosquées et eux me disent que sur 100 migrants qui arrivent dans une ville 90 % sont musulmans. Ils sont même en manque de place comme cela est rapporté dans mon film-documentaire. De plus, je ne pense pas que l’immigration catholique soit vraiment un réel danger pour notre culture.
Breizh-info.com : Comment avez-vous procéder pour réaliser votre film ? Avez-vous bénéficié d’aides ?
Éric Dick : J’ai procédé comme une enquête en étant le plus objectif possible et en interviewant toutes les sensibilités politiques, civiles, associatives, etc.
Je n’ai évidemment bénéficié d’aucune aide, j’ai produit le film moi-même et je vous fais une confidence, j’ai même vendu ma voiture pour financer la post-production du film. De plus, il faut savoir que toutes les salles de cinéma, culturelles, etc. me sont évidemment refusées.
Breizh-info.com : Parlez-nous des attaques judiciaires que vous subissez actuellement ?
Éric Dick : Je fais l’objet d’un procès de la part d’une société agro-alimentaire (La Mie-Câline) en diffamation. Nous en sommes en appel car j’ai perdu en première instance. L’affaire étant en cours je ne peux en parler.
Breizh-info.com : Comment faire pour visionner votre reportage ?
Éric Dick : Le film est disponible en streaming sur la plate forme « Viméo » dont voici le lien : https://vimeo.com/ondemand/etlesclochessesonttues/326290067
Crédit photos : DR
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