À travers son programme de sciences participatives Vigie-Nature, le Muséum national d’Histoire naturelle lance un nouvel observatoire, « Plages vivantes ».
« Plages vivantes » : fragile littoral
Basé à Paris, le Muséum national d’Histoire naturelle ne tourne pas pour autant le dos à l’océan et à son environnement. Depuis le 20 mars, dans le cadre de son programme de sciences participatives Vigie-Nature, celui-ci a mis en place un nouvel observatoire dénommé « Plages vivantes ».
Cet outil, rendu opérationnel grâce à plusieurs partenariats (Planète Mer, Biolit Junior, Bretagne Vivante, Aires Marines Éducatives, Les Glénans, CPIE Littoral Basque, etc.) a pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement de l’écosystème des hauts de plages. Un écosystème étroitement lié aux algues déposées sur les plages, qui constituent avec d’autres débris, la laisse de mer. En participant à des protocoles de suivis scientifiques de façon ludique sur la façade Manche-Atlantique, les participants ont alors la possibilité de découvrir la diversité de cette laisse de mer. Et, ainsi, d’être sensibilisés au fonctionnement et aux enjeux de conservation de cet écosystème car un littoral mieux connu est est un littoral mieux protégé.
La laisse de mer, qu’est-ce que c’est ?
Protocole ALAMER pour étudier les algues
Dans quelle mesure les espèces d’algues de la laisse de mer sont-elles différentes d’une plage à l’autre et au cours des saisons ? Reflètent-elles la composition en algues des habitats marins à proximité ? Pour tenter de répondre à ces questions, les chercheurs ont besoin de données. C’est pourquoi, le premier protocole de « Plages vivantes » est lancé à l’échelle du littoral de la Manche et de l’Atlantique.
L’objectif du protocole ALAMER ? Étudier le volume et la composition en algues des laisses de mer, dans le temps et l’espace. Pour participer, nul besoin d’être un spécialiste. Tous peuvent aller sur le littoral identifier une trentaine d’espèces ou groupes d’espèces d’algues. Ces données sont précieuses et viendront enrichir les connaissances des scientifiques aidant ainsi à la préservation de ces espèces et habitats.
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