La Procréation Médicalement Assistée (PMA) laisse-t-elle présager un futur désastre de santé publique ? Avec plusieurs études scientifiques à l’appui, on observe que les enfants nés de PMA présentent davantage de problèmes physiques ou mentaux que les enfants conçus naturellement. Explications.
Capacités motrices et quotient intellectuel plus bas, risques d’autisme ou de maladies accrues, de nombreuses études scientifiques mettent en avant les problèmes rencontrés par les enfants issus d’une procréation médicalement assistée. Alors que les gouvernements successifs avancent toujours plus vers la libéralisation de cette pratique, une véritable question de santé publique est en train de se dessiner.
Déjà en mai 2013, l’université chinoise de Zhejiang alertait sur une surreprésentation des troubles périnataux et des anomalies congénitales, mais également sur des capacités reproductives altérées chez les enfants issus d’une PMA.
Des risques de maladies accrus donc, mais pas seulement. Une étude australienne de 2018 a mis en exergue des troubles de la fécondité. Ainsi les hommes issus d’une PMA où le spermatozoïde a été directement injecté dans l’ovocyte présenteraient une qualité de sperme plus faible. Un constat troublant puisque la PMA est régulièrement présentée comme une solution à l’infertilité des couples… En effet, le procédé lui-même aurait sa part dans la dégradation progressive des facultés reproductives de la société. En 2017, les naissances issues de PMA ne représentaient que 3,3 % des naissances, mais la volonté des gouvernants de l’étendre toujours plus laisse présager des conséquences exponentielles.
Au final, l’industrie qui se construit peu à peu autour de la PMA semble avoir instauré un cercle vertueux pour son business, au mépris de tous les principes de précaution. Au fil de la démocratisation de cette pratique, de plus en plus d’individus stériles pourraient donc avoir de plus en plus besoin d’une assistance médicale pour la reproduction.
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