Du 9 au 16 mars 2019, se déroulera la Semaine nationale du rein.
L’insuffisance rénale est l’une des priorités de la nouvelle stratégie de santé qui souhaite notamment développer la prévention de cette maladie chronique. La 14e édition de la Semaine nationale du rein s’inscrit bien dans cet axe en proposant cette année encore des dépistages anonymes et gratuits sur tout le territoire français.
La santé rénale pour tous et partout
« La santé rénale pour tous et partout », thème de l’année 2019, reflète bien les disparités existantes concernant la maladie rénale chronique :
• Disparité géographique des patients atteints par l’IRC, et difficultés d’accès aux soins et à la dialyse que cela engendre,
• Disparité d’accès à la greffe en fonction des régions,
• Disparité d’accès au choix du traitement.
« Nous sommes tous concernés par l’insuffisance rénale chronique dont le nombre de malade augmente de 2 % par an. La prévention, la prise en charge de la maladie et l’accès à la greffe doivent être améliorés afin d’offrir aux malades les mêmes choix. La Semaine nationale du rein est une bonne occasion de se faire dépister et de vérifier le bon fonctionnement de leurs reins. En cas d’anomalie, ce dépistage peut permettre une prise en charge précoce. La Semaine nationale du rein vise aussi plus largement à sensibiliser le grand public aux problématiques relatives aux maladies rénales. » expliquent les organisateurs de la semaine.
Rendez-vous sur www.francerein.org pour connaître, région par région, la liste des actions mises en œuvre et des centres d’accueil.
Pourquoi se faire dépister ?
La maladie rénale est dite « silencieuse » car elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que l’on est malade. Aujourd’hui en France, plus d’un tiers des personnes entrent en urgence en traitement de suppléance, greffe ou dialyse*. Un dépistage précoce permet une prise en charge appropriée qui ralentira, voire stoppera, l’évolution vers une insuffisance rénale dite « terminale » (lorsque les reins ne fonctionnent plus du tout). Or encore chaque année, environ 11 000 personnes (+2 % /an) apprennent qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique. Le coût humain de l’insuffisance rénale chronique, en termes de qualité de vie, et son coût financier pour la communauté (l’Assurance-maladie avait établi ce coût à plus de 4 milliards en 2007) sont gigantesques.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V