J’envisage parfois de quitter ce pays, ou plutôt devrais-je dire cette entité qui ne ressemble plus à rien et qui s’appelle la France. J’ai en effet comme l’impression de vivre dans un asile de fous à ciel ouvert, et je n’ai pas envie que moi, ma femme ou mes enfants le devenions.
Ou bien que l’on finisse par nous assassiner ou nous mettre en prison pour pensées non conformes ou en raison de ma couleur de peau, trop blanche, de mon hétérosexualité, ou que sais-je encore.
Ces derniers jours, la presse mainstream rapporte que le gouvernement envisagerait sérieusement de laisser revenir des combattants islamistes en France (qui seront jugés, et resteront en prison… jusqu’à leur sortie dans quelques années). Des islamistes qui ont égorgé, violé, pillé, tué, en Syrie, en Irak ou ailleurs. Et bien sûr les femmes d’islamistes, que des journalistes au service du gouvernement font passer pour de pauvres femmes manipulées par leurs horribles maris et qui, en réalité, veulent rentrer en France pour purger leur peine… Tout en pratiquant leur islam « rigoriste », c’est à dire en réalité l’islam qui les a amenés à faire le voyage en sens inverse pour regarder leurs maris jouer au foot avec des têtes d’infidèles.
Adolf Hitler, le retour ?
Ces derniers jours toujours, pour anéantir la révolte des Gilets jaunes qui dure depuis trois mois, on nous a sorti l’arme ultime, imparable : la hausse de l’antisémitisme en France.
Un rapport sur la hausse des actes antisémites qui fait grand bruit (alors que les actes christianophobes tout le monde s’en cogne), une insulte verbale à un philosophe (alors que la LBD40 dans la tête à Fiorina, tout le monde s’en tape), et voici l’oligarchie politique et médiatique qui sort dans la rue, pour s’indigner, pour tenir le même discours que depuis 50 ans. Avec au passage, pile poil la veille de l’événement bien entendu, des « loups noirs » alsaciens qui peignent des dizaines de croix gammées dans un cimetière.
Entre la haine à l’état pur de quelques adolescents à qui on ne trouvera pas les mêmes excuses que lorsqu’il s’agit d’exactions perpétrées par des incendiaires de banlieue – la débilité profonde, ou la manipulation, mon cœur balance.
Conclusion de cette folle semaine, Emmanuel Macron qui se rend au dîner du CRIF (The place to be pour les tenants d’un Système qui n’ont pourtant de cesse de claironner sur les valeurs républicaines et sur la laïcité) et qui annonce presque, dans un discours pas formaté du tout, qu’Adolf Hitler en personne pourrait revenir si rien n’est fait pour broyer l’antisémitisme.
Trois dissolutions annoncées plus tard (encore faudra-t-il trouver les arguments juridiques), et voici les victimes de l’antisémitisme vengées. C’est tellement évident. Les Français savent parfaitement que la cinquantaine de membres du Blood and Honour France s’apprêtait à égorger des Juifs devant des écoles confessionnelles. Ou que le Bastion social s’apprêtait à demander la fermeture d’une synagogue pour y reloger des familles françaises. C’est EVIDENT. L’antisémitisme en France, la haine, c’est l’extrême droite !
Mais pas du tout les islamistes qu’on va ramener dans nos bagages et qui seront dans la rue dans quelques années. Pas du tout ceux qui ont fait en sorte qu’une épuration religieuse soit à l’œuvre dans les écoles en Seine Saint-Denis. Chut, ne dites rien, il semblerait que des élus soient concernés (les yeux grands fermés cela s’appelle) et qu’ils projettent d’être réélus l’an prochain… Vous l’avez vu la tronche du type qui a traité Finkielkraut de sale sioniste ? Un skinhead, c’est évident, ça ne peut qu’être cela. Un bon gros skinhead à barbe !
C’est d’ailleurs ce qu’aurait pu dire LE spécialiste que tous les médias s’arrachent, l’historien 100 % neutre, le chercheur le plus intègre, Sylvain Bouloque. Mais il a préféré miser sur un ami de Dieudonné. Il a perdu. Mais rassurez-vous, on le reverra quand même prochainement pour nous dire que le péril numéro un en France, c’est l’extrême droite !
Sylvain Bouloque pourra bientôt raconter ses mensonges sans que plus personne ne puisse le contredire, au moins sur Internet, au moins dans les sphères du contre-pouvoir. Emmanuel Macron, toujours lui, souhaite en effet non pas démissionner en raison de l’affaire Benalla, mais vous empêcher, vous, moi, et tous ceux qui critiqueront l’immigration, l’islamisation, la banalisation de l’homosexualité et des théories LGBT, de paraître sur les réseaux sociaux.
« Chéri j’ai pris 3 ans d’interdiction de GAFA, je dois pointer chez BHL »
Après les supporteurs de football, à qui on a accordé depuis des années le statut de sous hommes (unique en France) en leur interdisant de se déplacer sur le territoire, en les obligeant à pointer dans les commissariats (chose que ne sont pas obligés de faire les migrants clandestins qui rentrent chez nous), voici que Macron voudrait bien innover : l’interdiction de réseaux sociaux pour les personnes condamnées pour incitation à la haine raciale (c’est-à-dire en réalité, selon le bon vouloir des tribunaux en la matière, qui, comme chacun le sait, sont idéologiquement neutres….) Impossible disent certains. Penser, c’est déjà anticiper et agir.
Vous avez critiqué la politique migratoire passoire du pays ? Boum, deux ans d’interdiction de Facebook. Vous suggérez que peut-être, les Blancs puissent un jour, comme c’est déjà le cas dans certains quartiers, dans certaines villes d’Europe de l’Ouest, devenir minoritaires ? Bam, 3 ans d’interdiction de twitter, d’Instagram et de tous les GAFA pour complotisme remplaciste.
Vous avez écrit qu’éventuellement, vous préférez que votre fils regarde la trilogie Rambo et que votre fille visionne Poucelina ? Vous vous interrogez sur cette maîtresse qui demande à votre enfant de l’appeler Monsieur parce qu’elle en a le droit ? Perquisition, contrôle de votre vie privée, enquête de voisinage, sanctions professionnelles, délation dans la presse, tentative d’assassinat social…
Bientôt, ces gens qui veulent vous contrôler — à droite comme à gauche, on trouve des tyranneaux partout — iront de plus en plus loin. Ils ont inventé le délit d’opinion. Ils ont truqué la notion de débat (historique, politique, sociétal) tout en faisant croire que nous serions dans la plus belle des démocraties. Ils veulent contrôler vos vies, vos pensées, et sanctionner ce qu’ils jugent, y compris dans votre plus stricte intimité, comme étant des déviances.
J’espère que vous avez bien conscience que cette petite oligarchie au pouvoir, qui se sert cette semaine de l’antisémitisme comme prétexte ne veut qu’une seule chose : vous contrôler et vous soumettre, ou bien vous détruire, vous anéantir socialement, économiquement, culturellement. Il est vrai que cela fait un peu plus démocratique et républicain qu’une balle dans la nuque livrée à domicile.
« Mon fils, ne leur pardonne jamais, car ils savaient très bien ce qu’ils faisaient ».
Julien Dir
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine