La délinquance causée par l’immigration extra-européenne n’épargne pas les Flandres. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang tire la sonnette d’alarme.
Flandres : délinquance migratoire d’actualité
Le 8 février dernier, trois migrants en situation illégale sur le territoire belge comparaissaient devant le tribunal de Bruges (capitale de la Flandre Occidentale). Ils étaient jugés pour avoir participé à deux vols à main armée à Heist et Ostende et à un cambriolage de maison à Gistel. Le ministère public a exigé des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 40 mois contre les trois complices : Faras M., Farman K. et Mohammad K.
Des actes qui, à chaque fois, se sont accompagnés de violences à l’encontre des victimes volées. Parmi celles-ci, un homme de 68 ans que deux des trois migrants ont racketté à Ostende en septembre 2018 avant de le rouer de coups. La victime n’ayant pu leur donner que cinq euros, les migrants ont procédé à un lynchage en règle sur sa personne. Au procès, l’avocat de la victime a précisé que « les accusés lui ont donné des coups de poing au visage et l’ont piétiné alors qu’il était allongé par terre ».
Des migrants extra-européens qui, à force de poursuivre leurs exactions sans être inquiétés, avaient fini par amasser une somme d’argent non négligeable. C’est ce qu’a prouvé l’arrestation de l’un des membres de l’équipe lors d’un contrôle de migrants en transit. Farman K. était alors en possession d’une importante somme d’argent.
Le Vlaams Belang dénonce le laxisme
Le problème des migrants en situation irrégulière et des migrants en transit (également en situation irrégulière mais qui ne veulent pas demander l’asile en Belgique) est un phénomène récurrent depuis des années, en Flandres comme en Wallonie (partie francophone de la Belgique).
Cette immigration illégale, délicate à quantifier (les chiffres avancés variant très sensiblement selon les sources), est à l’origine de nombreuses nuisances dans certaines régions. En territoire flamand, ce sont principalement la Flandre Occidentale ainsi que Bruxelles (bien que la ville appartienne désormais à la région administrative de Bruxelles-Capitale) qui sont les plus exposées à cette délinquance migratoire.
Une situation que le Vlaams Belang, formation politique nationaliste flamande, ne manque pas de dénoncer. Revenu au premier plan sur la scène politique après les élections locales d’octobre 2018, le parti capitalise actuellement sur ces thématiques d’insécurité et d’immigration qui prennent de plus en plus de place parmi les préoccupations des électeurs flamands. Un temps occulté par la montée en puissance des nationalistes modérés de la N-VA, le Vlaams Belang surfe notamment sur le laxisme de ces derniers en matière de contrôle migratoire.
« Violences, cambriolages, vols,… Les villes de Flandre Occidentale subissent les conséquences négatives de la nouvelle immigration illégale. Pourquoi les partis traditionnels continuent-ils à détourner le regard ? Il est temps d’apporter de réels changements et de protéger notre population ! », commente le Vlaams Belang au sujet de l’affaire de migrants précédemment évoquée. Les élections européennes seront-elles l’occasion de voir ce vent de changement souffler sur les Flandres ?
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Hans Verreyt)
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