A partir de ce jeudi 7 février et jusque samedi 9, le conseil régional de Bretagne se réunit en session afin de donner l’apparence de débattre (les décisions étant validées en amont par la majorité) et de voter du budget primitif . A cette occasion, le Rassemblement national souhaite faire voter un voeu pour la baisse du prix de la carte grise en Bretagne.
Un voeu qui – s’il ferait le bonheur des automobilistes – a peu de chance d’être adopté, le sectarisme politique étant, au sein de ce conseil régional, de mise, surtout lorsque les propositions viennent du Rassemblement national, et même lorsque certains conseillers régionaux de la majorité se disent, en off bien entendu, d’accord avec ce qui est proposé. La « démocratie » en quelque sorte…
« Le mouvement des Gilets Jaunes continue d’exprimer chaque semaine la souffrance des Français oubliés et déclassés. Face au matraquage fiscal, les élus du Groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bretagne proposeront lors de la session budgétaire des 7, 8 et 9 février une mesure améliorant immédiatement le pouvoir d’achat des Bretons : la baisse de 10€ par cheval fiscal de la carte grise ! En effet, la taxe régionale sur la carte grise est, en Bretagne, la plus chère de France : 51€ par cheval fiscal. Elle n’est que de 33€ en Picardie, 35€ en Normandie et la moyenne nationale s’élève à 42€.» peut-on lire dans le communiqué du RN adressé à la presse.
« Les élus du Rassemblement National vont déposer un amendement visant à baisser significativement la taxe sur la carte grise pour la passer à 41€ par cheval fiscal en Bretagne. Le Rassemblement National propose que cette baisse, qui correspond à 17 millions d’euros de recettes en moins, soit compensée par la suppression des 14 millions d’euros destinés à la « politique de la ville » (qui est en fait un financement de la politique d’immigration) ainsi que par une baisse de 3 millions d’euros des dépenses de communication et de soutien à des associations politisées. Les élus du Rassemblement National prennent une nouvelle fois la défense des automobilistes bretons matraqués par la majorité socialo-macroniste soutenue par les élus du groupe « droite-centre ».
Il s’agit d’un geste fort et immédiat qui permettra, s’il est adopté, d’augmenter le pouvoir d’achat de tous les Bretons, en particulier des jeunes et des ruraux.»
A l’occasion de cette session du conseil régional, le Premier ministre, Edouard Philippe, va venir vendredi 8 février signer un contrat cadre avec la Région Bretagne lui permettant de bénéficier de plus d’autonomie dans plusieurs domaines dans le cadre du «droit à la différenciation».
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