En Allemagne, un migrant afghan de 18 ans avait poignardé à mort un travailleur social. Verdict ? L’homme a été acquitté et pourrait même bénéficier d’un dédommagement.
Migrant afghan harceleur…
Rassurez-vous (ou pas), l’histoire suivante ne relève pas de la science-fiction. Un migrant Afghan âgé de 18 ans vivant actuellement en Allemagne a poignardé à six reprises (dont une fois au coeur) un travailleur des services sociaux venant en aide aux « réfugiés ». La scène s’est déroulée le 22 mai 2018 dans un parc d’Ochtrup, ville de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
La dispute est issue d’une querelle liée à une connaissance féminine du travailleur social, ce dernier étant âgé pour sa part de 20 ans. Après avoir rencontré la jeune fille, le migrant afghan serait devenu de plus en plus oppressant envers elle. Une situation qui a viré à l’obsession avec un harcèlement constant de la part de l’immigré extra-européen sur sa cible malgré le fait que la femme l’ait supplié d’arrêter.
Voulant mettre fin à cette situation, le travailleur social demandera alors à l’Afghan de cesser ses pratiques. L’explication, houleuse, conduira à une altercation physique entre les deux hommes avant que le migrant ne sorte sa lame cachée sous ses vêtements et ne saigne à mort sa victime.
Mais le migrant afghan acquitté
Une fois arrêté, l’Afghan fut placé en détention provisoire. Ce migrant faisait déjà l’objet d’une procédure d’expulsion lorsqu’il a poignardé le travailleur humanitaire l’année dernière.
Lors de son procès, le dénommé Seyed M. a été reconnu coupable d’homicide involontaire par le tribunal pour enfants de la ville de Munster. Par ailleurs, puisque la victime des coups de couteau était plus grande que l’accusé et disposait de quelques rudiments en boxe, les juges ont décidé qu’il s’agissait de légitime défense de la part de l’Afghan.
Mais ce n’est pas tout ! Seyed M. pourrait avoir droit à une indemnisation si la Cour fédérale de justice de Karlsruhe, saisie en appel par la famille du travailleur social, confirme la décision du tribunal. Cette indemnisation ferait office de dédommagement pour le migrant qui a passé quelques mois (de mai à décembre 2018) en détention provisoire.
À l’issue du jugement, la mère de la victime décédée a déclaré : « Les raisons invoquées par le juge pour justifier sa légitime défense sont ridicules ».
L’âge du migrant en question
Se pose aussi la légitimité d’un tribunal pour enfants à juger un individu de 18 ans. La Cour fédérale de justice de Karlsruhe examinera cette question invoquée par la famille. En Allemagne, la loi prévoit, dans certaines conditions, la possibilité pour le juge d’appliquer le droit pénal des jeunes aux majeurs âgés de moins de 21 ans. En effet, le juge, après s’être livré à une appréciation globale de la personnalité de l’auteur de l’infraction peut – en particulier eu égard aux conditions de vie de l’intéressé – décider d’assimiler celui-ci à un mineur.
Après la politique migratoire désastreuse menée par Angela Merkel depuis la crise de 2015, l’Allemagne est confrontée de manière récurrente à des faits divers liés à l’immigration extra-européenne. Dans ces conditions, il n’est pas certains que l’exécutif allemand, à l’instar de la secrétaire d’État chargée de l’immigration Annette Widmann-Mauz, ait pris la mesure de l’ampleur du problème. L’idée des cours de « respect des femmes » donnés aux demandeurs d’asile paraît effectivement bien dérisoire au regard des dégâts collatéraux occasionnés par la folie multiculturelle d’Angela Merkel et de ses soutiens.
Crédit photos : Flickr (CC BY 2.0/Maarten Van Damme)
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