Nous vous proposons une nouvelle rubrique de chroniques cinéma. Chaque semaine en effet, nous vous présentons les sorties cinéma, mais nous n’avons pas le temps ensuite de vous proposer toutes les chroniques des films dont nous aimerions vous parler. Un Internaute, Guilhem de Tarlé, fréquente les salles obscures toute l’année, produit des chroniques intéressantes, et nous lui avons proposé d’en soumettre quelques unes aux lecteurs de Breizh-info.
Pour commencer donc, nous vous proposons deux films, plutôt « familiaux », sorties récemment. Le Retour de Mary Poppins, et Sauver ou Périr.
Le retour de Mary Poppins
Réalisé par Rob Marshall, avec Emily Blunt (Mary Poppins), Meryl Streep (sa cousine Topsy), Ben Wishaw et Emily Mortimer (Michael et Jane Banks), Lin-Manuel Miranda (Jack, l’allumeur de réverbères), adapté de l’œuvre de Pamela Lyndon Travers.
Décidément, je n’ai pas de chance avec Emily Blunt, déjà croisée cette année dans Sans un bruit, un film d’épouvante que j’aurais pu ne pas voir… Je n’ai pas de chance non plus avec ces films pour enfant de cette fin d’année… Ce n’est peut-être plus de mon âge… mais quand même 2H10… n’est-ce pas un trop long-métrage, surtout pour, précisément, des enfants… et encore, heureusement, la fin et ce ballet de ballons dans le ciel m’ont-ils paru plus enchanteurs que le début dont les mélodies n’étaient ni jolies ni entrainantes.
Mauvaise pioche donc pour ce dernier spectacle de l’année, mais c’est vrai, aussi, que, contrairement à mon épouse – qui a également été déçue -, Mary Poppins n’entre pas dans mon inculture.
Ce n’est donc pas dans ce répertoire que je fêterai le « Bon bout d’an » et « l’an que vèn » que je souhaite, à chacun, le plus heureux et joyeux possible.
Sauver ou Périr
Un film de Frédéric Tellier, avec Pierre Niney (Franck Pasquier) et Anaïs Demoustier (Cécile), inspiré de faits réels.
Sauver ou périr. Je ne crois pas à la foutaise du « Sauver la planète » et de la nécessaire Transition écologique.
Je crois en revanche à l’urgence de sauver Paris de la « Transition démographique » et des banlieues (Le Grand Remplacement) qui y viennent taguer, casser, détruire et piller. Je crois surtout qu’il faut sauver notre pays de la guerre civile et ethnique, et que la suspension de la taxe carbone et la dissolution de l’assemblée nationale seraient la réponse immédiate, démocratique et constitutionnelle, à « l’expression pacifique d’une colère légitime » que le Président Macron constate lui-même.
Sauver ou périr serait donc le grand titre que l’on pourrait donner à ce Novembre 18 jubilé de Mai 68.
Mais non, le film Sauver ou périr parle de façon extraordinaire d’une autre guerre, celle quotidienne des hommes du feu que Pierre Jolivet avait déjà mis en action dans un très bon film de 2017. Un docufiction, d’une profonde intensité héroïque et humaine, à voir absolument, qui n’aura pas besoin d’une grande échelle pour monter sur le podium 2018.
Guilhem de Tarlé
Crédit photos : DR
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