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Brexit. Le problème du Royaume-Uni, c’est le Commonwealth, pas l’Europe ! [Tribune libre]

Ils me dégoûtent. Les May, Juncker, Farage, Moscovici. Pro Brexit, anti Brexit, ils n’ont rien compris à la volonté des peuples, en particulier des Gallois, des Écossais, des Irlandais, des Anglais. Pire que cela, ce sont des nuisibles.

Car ce vote sur le Brexit d’il y a quelques années était un vote non pas contre l’Europe, mais contre l’Union européenne et ses institutions dirigées, notamment par un ivrogne, par des gens qui méprisent les peuples d’Europe ;

Un vote par ailleurs biaisé, puisque des personnalités comme Nigel Farage ont menti, en expliquant aux Britanniques que le Brexit résoudrait les problèmes d’immigration.

Mensonge ! C’est le Commonwealth qui a pour conséquence le fait que l’Angleterre soit en état d’islamisation avancée. C’est le Commonwealth qui a permis à la famille de Sadiq Khan de venir s’installer au Royaume-Uni avant qu’il ne devienne maire de Londres. C’est le Commonwealth qui a permis la création de banlieues islamiques comme Luton, et de villes majoritairement musulmanes comme Birmingham.

C’est le Commonwealth et ses conséquences (surpopulation au Royaume-Uni dans les grandes villes) qui ont poussé des milliers d’Anglais à quitter leur île pour venir s’installer notamment en Bretagne — profitant également d’un prix de l’immobilier largement inférieur à ce que l’on peut trouver de l’autre côté de la Manche.

Le débat sur le Brexit tourne au vinaigre. Les électeurs britanniques, à qui les dirigeants européens rêveraient de glisser une quenelle en empêchant le Brexit et donc le fruit d’un vote souverain, se radicalisent, à cause justement des tergiversations des élites, Anglais comme européens. Thérésa May et Nigel Farage ne dormiront pas à la rue en cas de Brexit. Moscovici et Juncker non plus. Par contre, les classes populaires anglaises, galloises, écossaises, nord-irlandaises, ne savent pas (personne ne le sait) à quelle sauce elles pourraient être mangées.

Ce que l’on sait, c’est que ce Brexit menace la paix en Irlande. Une paix si difficilement obtenue (et encore très fragile). Ce que l’on sait, c’est que les Gallois, les Écossais, les Nord-Irlandais, ne veulent pas quitter l’Europe comme en témoignent les résultats du vote – les Anglais si. Et pourtant, ce sont des Européens. Comme vous, comme moi, comme nous.

Ce que l’on sait, c’est que jamais le Royaume-Uni n’a compté autant d’immigrés et d’enfants d’immigrés, venus du Pakistan et d’Asie notamment. Et Nigel Farage de pointer du doigt… la criminalité venue des pays de l’Est de l’Europe. Elle existe, certes. Mais ce n’est pas elle qui impose ses codes culturels, religieux, à tout un pays. Elle peut, elle doit être combattue, en Angleterre comme en France, comme en Allemagne, comme en Pologne. Mais les pouvoirs publics veulent-ils vraiment combattre ces mafias ?

Ce que l’on sait, c’est qu’effectivement les dirigeants de l’Union européenne n’écoutent que la Commission européenne, non élue. Contre laquelle les peuples d’Europe sont révoltés. Certains préfèrent donc faire le choix de quitter l’UE plutôt que de la façonner, de la reconstruire. Pourtant, avec les élections européennes qui arrivent, avec les mouvements de révolte dits « populistes » qui se développent partout en Europe, il y a de l’espoir. Il y a matière à unir nos différents peuples au service d’une civilisation et d’un avenir commun.

Amis anglais, amis gallois, amis écossais, amis irlandais : Le problème du Royaume-Uni, c’est le Commonwealth, pas l’Europe ! Le problème du Royaume-Uni c’est l’Union européenne de Juncker et de Moscovici, pas l’Union européenne.

Vous décidez de vous en retirer pour le moment ? Nous devons vous laisser la porte grande ouverte, pour que vous puissiez comprendre un jour (vous allez le comprendre rapidement), que cela ne changera pas l’identité du maire de Londres ni celle de ceux qui organisent le trafic d’adolescentes et de femmes dans les banlieues de vos grandes villes.

« If the Kids are united, they will never be divided ». Europe is calling !

Julien Dir.

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Crédit photos : Garry knight flickr (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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