D’un côté, le président hongrois Viktor Orban indique clairement que les pays d’Europe centrale ne veulent pas d’une « population métissée ».
De l’autre, l’inénarrable Yves Cochet souhaite que les femmes européennes de souche cessent de faire des enfants pour mieux « accueillir les migrants », alors que la France envoie un obscur secrétaire d’État aux Nations Unies, signer le désormais célèbre « pacte des migrations ». S’ il y a une ligne de fracture profonde en Europe c’est bien celle-là : la survie ou la mort de notre civilisation.
Dans son livre La France interdite, publié en 2018 (Ring Editions) mais bien avant la révolte des gilets jaunes, Laurent Obertone écrit : « l’État se faisant le jouet des communautés, le complice objectif des hors-la-loi, d’une immigration subie, en un mot le vecteur de toutes les injustices, il semble assez normal que le peuple le tienne en retour en défiance et le sanctionne par tous les moyens à sa disposition ». Prémonitoire…
La France interdite n’est pas un pamphlet, c’est une enquête rigoureuse, fouillée, étayée de plus de 1000 références, que l’auteur analyse avec une froide lucidité, loin des imprécations et des prêchi-prêcha des intellectuels de la bien-pensance.
Le premier constat de ce livre est un tabou : La vitalité démographique de la France, présentée comme une des premières en Europe, est intégralement due aux populations d’origine immigrée. Entre 1999 et 2015, la population française de souche a augmenté de 4,9 %, celle d’origine turque de 40 %, celle d’origine maghrébine de 46 % et la population d’origine sub-saharienne de 138 %.
En 2040, 70 % des naissances seront issues de la diversité visible
En 2016, la part des naissances issues de la « diversité visible » (en clair : de parents d’origine non européenne) s’élevait en France à 42 %. D’ici à 2040, les Français de souche verront leurs effectifs diminuer de 3,72 millions, compensés par l’arrivée ou la naissance d’une population équivalente d’origine non européenne. Parallèlement, les « natifs », surtout lorsqu’ils sont jeunes et fortement qualifiés, émigrent à l’étranger, à raison de 100 000 par an environ. La France est devenue une pompe aspirante pour la misère du monde et refoulante pour ses enfants les plus brillants.
En 2040, 70 % des naissances seront issues de la diversité visible et celle-ci deviendra majoritaire en nombre avant 2060. C’est-à-dire demain.
On pourrait se réjouir bien sûr, avec Yves Cochet et d’autres masochistes de la même espèce, de ce grand remplacement déjà acté par l’ONU, considéré comme inéluctable et même, au-delà, comme une chance économique pour l’Europe en plein déclin démographique.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si les populations accueillies étaient destinées à s’intégrer, voire à s’assimiler (on peut rêver). On le sait désormais, cela est impossible. Ces populations deviennent des communautés séparées, quand elles ne sont pas délibérément hostiles. Sans parler bien sûr du prosélytisme islamique, devenu un véritable cancer pour notre société.
Les immigrés ne font pas « le boulot dont les français ne veulent plus »,
Laurent Obertone nous montre aussi que l’immigration coûte beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte. Les immigrés ne font pas « le boulot dont les français ne veulent plus », ils prennent les jobs dont les natifs veulent et aussi le chômage dont ils ne veulent plus. Cette main-d’œuvre peu qualifiée, qui sature un secteur industriel en pleine agonie, maintenant grossie par le regroupement familial, accroît les besoins de services et use massivement des aides sociales. Le coût net de l’immigration, très difficile à chiffrer exactement puisqu’une grande partie de celle-ci est illégale, a été estimé, par différents chercheurs, de 10 à 80 milliards d’euros annuels. Bien entendu, ces données sont régulièrement bidonnées par la presse française subventionnée, dont le catéchisme consiste à répéter que l’immigration est une nécessité économique.
Laurent Obertone nous montre aussi la corrélation étroite qui existe entre l’augmentation massive de l’immigration et les dépenses de la nation en matière de police et de justice, en raison d’une montée des violences quotidiennes qu’il n’est plus nécessaire de démontrer. Le fameux « vivre ensemble » des prêcheurs médiatiques est une illusion, nul n’y peut rien : la nature de l’homme le pousse à rechercher la compagnie de ses semblables. La cohabitation forcée et le multiculturalisme à la mode Jacques Attali conduisent tout simplement à l’exode des populations autochtones sous la pression des nouveaux arrivants. Les sociétés multiculturelles sont les plus violentes du monde. Celles qui préservent leur identité culturelle, comme le Japon, ont une criminalité 10 fois inférieure à la nôtre…
Quant à la vieille rengaine des pauvres immigrés naguère colonisés, aujourd’hui discriminés et parqués dans des ghettos, ce qui expliquerait leurs échecs notamment scolaires et professionnels, Laurent Obertone montre facilement qu’il n’y a pas eu, en Europe et ailleurs dans le monde, de réussite plus éclatante que celle des populations immigrées asiatiques, pourtant par ailleurs régulièrement persécutées…
Il est passionnant aussi de suivre l’auteur sur le chemin écœurant de la discrimination prétendument « positive », notamment à l’école et dans les universités, dont l’échec est pourtant désormais retentissant, notamment aux États-Unis.
Il est saisissant de le voir analyser l’actuelle « chasse au mâle blanc » dont un certain nombre d’intellectuels, responsables politiques, PDG de la télévision publique, présentateurs de chaîne bobo cryptée, se font les hérauts pitoyables.
Avec les Macron, les Merkel, les Attali, les Edwy Plenel, les Bernard Henri Lévy et bien d’autres, comment ne pas comprendre que « 70 % des Français pensent que leur identité nationale est menacée » écrit Laurent Obertone, « peut-être par l’absence de sens. Pas d’identité, pas d’idéal, pas d’accomplissement, pas de pouvoirs, pas de fierté ».
On pourrait ajouter, en terminant ce livre lumineux et pourtant si sombre : sans volonté, pas d’existence. Le Peuple Français aura-t-il cette volonté, celle de survivre ?
Frédéric G. Philip
La France Interdite – Laurent Obertone – Ring (à commander ci-dessous)
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