Les sociétés Brouzils Auto, Carwatt, Ian Motion et Retrofuture viennent de créer l’Association loi 1901 des Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique (AIRe). Cette association s’est fixé deux objectifs :
– Faire connaître auprès des autorités publiques, du monde économique et du grand public les intérêts multiples de la transformation des véhicules thermiques en électrique ;
– Agir pour adapter la réglementation et faciliter enfin les démarches administratives permettant le développement de cette activité.
« Alors que plus de 22 pays à travers le monde, dont nos principaux voisins européens, favorisent la transformation d’un véhicule thermique, essence ou diesel, vers l’électrique (appelée rétrofit), la législation en France ne l’autorise pas. Elle y met tellement d’obstacles qu’elle interdit de fait le développement de cette filière (PME, industriels et les créations d’emplois associés), qu’elle laisse à nos voisins.» expliquent les initiateurs.
« Le rétrofit électrique répond à des enjeux majeurs du développement durable : le bannissement inéluctable de l’essence pour l’électrique, et l’inscription du projet dans une dynamique d’économie circulaire afin de ne pas détruire, mais réhabiliter des véhicules en parfait état de rouler… Voitures, bus, motos, camions, voire bateaux, récents ou anciens… C’est une vraie solution de mobilité propre pour les français !»
Les membres d’AIRe plaident pour que la loi rende possibles les modifications des véhicules thermiques en électriques dans un cadre de professionnalisme et de sécurité optimum. A l’instar de ce qui se passe dans les autres pays, créer une filière française du rétrofit permettrait de donner de l’activité à de nombreux garagistes présents sur tout notre territoire et de proposer une nouvelle solution de mobilité durable à des milliers de français qui, pour certains, auront des difficultés à se déplacer du fait des restrictions de circulation des véhicules thermiques, diesel ou essence, dans le cadre des « Zones à Faibles Émissions » (ZFE) ou tout simplement du coût du carburant.
Pour le moment, ce procédé, même s’il était validé, ne pourrait de toute façon pas être généralisé. Nul ne sait par ailleurs, si tout le monde passait à ce mode de consommation, comment il serait possible d’avoir l »électricité nécessaire. Mais en créant cette association, les 4 entreprises partenaires veulent ouvrir un marché, proposer quelque chose de neuf.
Coût (tout de même) actuel d’un changement pour une voiture « classique » sur le marché (plutôt récente) : 15 000€.
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