Philippe Grosvalet comptait s’être débarrassé du dossier « réunification ». Mais 2019 va lui réserver des surprises.
Le match n’est pas terminé pour Philippe Grosvalet (PS), président du conseil départemental de Loire-Atlantique. C’est ce que nous apprend Henri Colliot, vice-président de Bretagne réunie, qui n’a pas apprécié la tricherie du 17 décembre : « Bretagne réunie compte engager une procédure au tribunal administratif contre le conseil départemental et demander audience au préfet de Loire-Atlantique. L’objectif est de réinscrire le débat sur la consultation populaire lors de la session de mars 2019. » Mais ce n’est pas tout : « Dans les mois à venir, Bretagne réunie mettra en place une nouvelle stratégie. Des actions précises sont déjà dans les tuyaux ! » (Le Peuple breton, janvier 2019).
Les méthodes vicieuses de Philippe Grosvalet ne lui ont pas fait que des amis
Pour « réinscrire le débat sur la consultation populaire », Bretagne réunie pourrait s’appuyer sur quelques alliés au sein du conseil départemental. C’est le cas des quatre élus qui n’ont pas participé au vote du 17 parce que la question posée ne correspondait pas à la demande formulée par la pétition, à savoir l’organisation d’une consultation (voir l’article L. 1112-16 du code général des collectivités territoriales). Avec ses méthodes vicieuses, Philippe Grosvalet ne s’est pas fait des amis de Élise Drion (divers droite, La Chapelle-sur-Erdre), Erwan Bouvais (divers droite, La Chapelle-sur-Erdre), Stéphane Baugé (LR, Saint-Philbert-de-Grandlieu), Charlotte Luquiau (divers droite, Vallet).
Comme les quatre en question appartiennent à l’opposition, ils ont les mains libres pour mettre des bâtons dans les roues de Grosvalet.
B.M.
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