Christophe Dettinger, l’ancien boxeur accusé d’avoir frappé des gendarmes samedi à Paris s’est présenté de lui même dans un commissariat et a été placé en garde à vue ce lundi 7 janvier 2018.
Sur son compte Twitter, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a confirmé les informations de France 2. « L’individu qui a violemment attaqué samedi des gendarmes mobiles sur la passerelle Senghor s’est présenté aux enquêteurs de la sûreté territoriale de Paris », a-t-il indiqué sur le réseau social. Et d’ajouter : « Il a été immédiatement placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la Justice ».
L’individu qui a violemment attaqué samedi des gendarmes mobiles sur la passerelle Senghor s’est présenté aux enquêteurs de la sûreté territoriale de Paris.
Il a été immédiatement placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la Justice.— Christophe Castaner (@CCastaner) 7 janvier 2019
Le domicile de cet ancien boxeur professionnel de 37 ans a également été perquisitionné, selon France 2. A noter que le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) et le ministère de l’Intérieur n’ont pas hésité à dévoiler la photographie du sportif sur les réseaux sociaux. S’il est reconnu coupable, il est passible d’une peine d’emprisonnement.
Dans une vidéo qu’il a tourné avant de se rendre par lui même à la police, ce dernier explique les raisons de son engagement chez les Gilets jaunes et de son coup de rage de samedi. Un témoignage poignant, qui montre toute la colère, la tristesse et la rage de cette partie de la population française qui manifeste.
Ecoutez aussi l’intervention de son ancien entraineur sur RMC, qui explique ce qu’on lui a dit :
#Boxeur
« Il y a eu un élément déclencheur: On m’a téléphoné cette nuit en me disant « Le boxeur m’a défendu ». Il y a une femme qui a été agressée par les CRS »
➡️ Jacky Trompesauce, ancien entraîneur de Christophe Dettinger au ring de Massy#BourdinDirect pic.twitter.com/SUmshHo1cO— RMC (@RMCinfo) 7 janvier 2019
Crédit photo : DR
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