Trafiquants de drogue, escrocs et proxénètes ont pris l’habitude de blanchir leur argent en investissant dans des immeubles, des bijoux, ou en flambant au volant de voitures de luxe. Mais aujourd’hui les policiers et les juges peuvent les frapper au portefeuille. Les escrocs présumés se retrouvent sur la paille, privés de leurs biens avant même d’être jugés. Appartements saisis du jour au lendemain, grosses cylindrées vendues aux enchères ou attribuées aux services de police. Fini le temps où les caïds en prison pouvaient continuer à diriger leurs réseaux grâce à l’argent du crime. Aujourd’hui, même les biens des parents et des proches des trafiquants peuvent être confisqués.
En France, en 2011, 247 millions d’euros d’argent sale ont été saisis. Et personne n’est à l’abri. Nous avons suivi en exclusivité Téodorin Obiang, le fils du président-dictateur de Guinée Équatoriale soupçonné de blanchiment d’argent. Lors de ses journées de shopping dans Paris, il dépense des sommes faramineuses qu’il est soupçonné, par la Justice, d’avoir détournées des caisses de son pays. Mais la justice va le rattraper : son hôtel particulier de l’avenue Foch est perquisitionné et les policiers saisissent son mobilier précieux, ses oeuvres d’arts mais aussi ses Rolls Royce et ses Ferrari.
Voir le reportage de 2012, ci-dessous :
Photo : DR
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