Je fais ici amende honorable. J’ai réagi en temps et en heure. Mais je me suis égaré… Que les quarante voleurs (heu, pardon), les quarante courageux qui ont affronté les gnons des gendarmes au pied de Brégançon me pardonnent. Ils étaient mieux renseignés que moi sur la présence du petit roi. Allez savoir comment et pourquoi ? Ah ! s’ils étaient parvenus à la fameuse piscine !
Je n’en dirai pas autant de l’incendie devant le Parisien. J’ai réagi à l’indignation authentique de Jannick Alimi qui, sur LCI, pendant que les flammes léchaient la façade de son journal (et du mien – mais c’est une histoire très ancienne qui doit figurer aux archives), déplorait la volonté manifeste des porteurs de gilet jaune de s’en prendre aux journalistes et à la presse. Ce samedi fut terrible pour les petites mains des médias – sauf ceux qui vantent les mérites des révoltés. En fait, mieux vaut emmancher le gilet qu’être contre.
Donc, il y a bien eu un incendie devant le Parisien. La réaction immédiate de la police a été de dire que le feu a pris tout seul, « par accident ». Ça me rappelle l’explosion de l’usine AZF, près de Toulouse, où, la seconde détonation n’ayant pas encore eu lieu, le Premier Ministre de l’époque, M’sieur Jospin, assurait qu’il s’agissait d’un banal « accident ». Lui n’avait rien entendu… mais je peux vous assurer que même au téléphone, c’était audible. Ma belle-mère, qui habitait alors à Coulommiers, était à l’autre bout, effrayée, m’avertissant du premier coup… lorsque se produisit le second. Comme je n’ai pas spécialement de la m… dans les oreilles, j’ai relevé immédiatement le comportement douteux dudit Premier ministre. Les concomitances, parfois…
Remarque sur les incendies « spontanés » de véhicules automobiles. Ceux-ci prennent feu habituellement lorsque des malotrus jettent un produit incendiaire à l’intérieur après avoir fracturé une vitre. La mise à feu « spontanée » est excessivement rare et donne le temps aux bomberos d’intervenir. Ça m’est arrivé au volant d’une superbe auto, une Alfa-roméo de l’ancien temps, où le liquide des freins gouttait sur le pot d’échappement. Sottise de l’arpet’ de mon garagiste qui n’avait pas assez serré le robinet. Le tout se déroula, en plein embouteillage, devant la caserne du Prinz Eugen, place de la République, à Paris Onzième (le Troisième c’est en face), encore occupée par la bonne gendarmerie.
Bien ! On est d’accord, un partout !
MORASSE
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.