« L’important c’est la santé. » Mieux vaut alors anticiper les éventuels changements en la matière avant la nouvelle année. Quels sont-ils ?
Étudiants : quelle protection sociale ?
Depuis le mois de septembre 2018 et la rentrée universitaire, les étudiants ne sont désormais plus affiliés au régime de la sécurité sociale étudiante. La CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) a, depuis, pris le relais et se charge de la gestion de leur assurance maladie. En général, cette assurance est aussi celle de leurs parents ou de leur responsable légal.
Pour cette année 2019, les étudiants déjà rattachés à une sécurité sociale étudiante pour l’année scolaire entamée vont rester affiliés à celle-ci. Toutefois, un changement interviendra à partir du 1er septembre 2019 lorsque l’ensemble des étudiants seront rattachés à la Caisse de leur lieu de résidence. Les futurs étudiants n’auront plus à réaliser de démarches, ils continueront à être affiliés à leur régime de protection sociale actuel.
Reste à charge zéro : progressivement
Dès le 1er janvier 2019, les français pourront profiter du remboursement intégral de certains soins dentaires, optiques et auditifs. Toutes les personnes bénéficiant d’une complémentaire santé pourront avoir accès à cette offre. Une réforme figurant parmi les promesses de campagne d’Emmanuel Macron et mise en place progressivement.
À partir du mois d’avril 2019, la majorité des soins auditifs et dentaires verront un plafond instauré sur leurs prix. Par la voix même du gouvernement, une « augmentation de 100 € du remboursement des aides auditives (sécurité sociale + complémentaire) » sera octroyée.
Puis, en 2020, le reste à charge devrait aussi s’appliquer aux soins optiques et à une partie des soins dentaires (bridges, couronnes). De plus, « pour les aides auditives, le plafond sera abaissé de 200 €, et le remboursement augmentera de 50 € (soit 250 € de reste à charge en moins en moyenne). » Enfin, à partir de 2021, le reste à charge zéro s’appliquera à l’ensemble des soins optiques, dentaires et auditifs.
Complémentaires santé et téléconsultation
Par ailleurs, une nouvelle taxe va être appliquée aux organismes d’assurance maladie complémentaire (OCAM). Cette taxe est prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019. Une hausse de 40 % de la taxe de solidarité additionnelle a été prévue par un amendement voté au Sénat. Cette taxe est appliquée aux contrats de complémentaire santé.
Pour ce qui est des actes de téléconsultation, pris en charge par l’Assurance maladie depuis le 15 septembre 2018, ils sont accessibles à l’ensemble des assurés. D’après la Haute Autorité de Santé (HAS), c’est au tour de la télé-expertise d’intégrer le processus de remboursement par l’Assurance maladie à partir de février 2019. Une certaine catégorie de patients sera concernée avant de l’élargir à l’ensemble des patients en 2020.
Crédit photo : Pixabay (CCO/voltamax)
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