Tandis que le Pacte mondial sur les migrations a été signé le 10 décembre par plus de 150 pays, les déclarations du Secrétaire général de l’ONU sont sans ambiguité quant à la neutralité de l’organisation…
La France approuve l’accord
La conférence de l’ONU (Organisation des Nations Unies) s’est déroulée à Marrakech (Maroc) durant deux jours, les 10 et 11 décembre dernier. Au programme, la signature d’un accord qui fait couler beaucoup d’encre et qui marque une ligne de fracture dans les sociétés européennes : le Pacte mondial sur les migrations.
Un accord dont les médias mainstream de l’Hexagone n’ont eu de cesse de rappeler le caractère « non contraignant » pour les États le validant. Ce texte, qui est censé renforcer la coopération internationale pour une « migration sûre, ordonnée et régulière », a donc été adopté par plus de 150 pays.
Sans surprise, le président de la République Emmanuel Macron a, lui aussi, approuvé ce Pacte mondial sur les migrations. Sans qu’aucun débat public sur la question n’est par ailleurs eu lieu en France. Une signature qui s’est faite par l’intermédiaire du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Il est vrai que le chef de l’État avait d’autres questions à traiter au plan intérieur ces derniers jours…
Le bien-être des Européens passe par l’immigration ?
À quelques mois des élections européennes, le positionnement des gouvernements et des partis de l’UE sur la signature (ou non) du Pacte mondial sur les migrations n’a rien d’anodin. Pour rappel, plusieurs États membres s’y sont, quant à eux, opposés.
Dans le même temps, les dirigeants de l’ONU poursuivent leur promotion active de l’immigration extra-européenne vers l’Europe. Ainsi, lors de son discours d’introduction à Marrakech le 10 décembre dernier, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a affirmé que les pays développés [NDLR : le monde occidental et, en premier chef, l’UE] ont besoin d’encore plus de migrants sur leur sol. Les raisons ?
Pour António Guterres, l’immigration est visiblement la seule réponse possible face à la baisse du taux de natalité et face au vieillissement des populations : « Dans les nombreux endroits où la fécondité diminue et où l’espérance de vie augmente, les économies stagneront et les gens souffriront sans migration ». Et d’ajouter qu’il est clair que « la plupart des pays développés ont besoin de migrants dans un large éventail de rôles vitaux, allant des soins aux personnes âgées à la prévention de l’effondrement des services de santé ».
Selon la voix officielle de l’ONU, il n’y a donc point de salut pour nos sociétés occidentales en dehors d’une immigration massive en provenance de pays en difficultés économiques. Concernant les souffrances à venir évoquées par António Guterres, celles causées par ces nouvelles populations extra-européennes, dont António Guterres fait la promotion, sont, pour l’heure, d’un tout autre ordre…
Crédit photos : Wikimedia Commons (Public domain/U.S. Mission Photo by Eric Bridiers)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine