Pour soigner les « réfugiés », les politiques sacrifient la santé des Français [Tribune libre]

Le vent de révolte qui souffle sur notre pays ne traduit pas seulement la souffrance de ceux que l’on rend exsangues à force de ponctions fiscales, mais très largement aussi l’interrogation légitime de ce « Peuple » devenu dindon de la farce d’une Europe multiculturelle. Interrogation sur la destination de ces milliards d’Euros perdus dans d’invraisemblables causes : banlieues islamisées, associations pro‐ migrants, presse subventionnée, train de vie de l’énarchie au pouvoir, éducation en chute libre, justice idéologisée, gabegies sans limites des élus et j’en passe.

Au nombre de ces tartufferies génératrices de dépenses abyssales, un « marqueur idéologique » de la gauche sur lequel aucun de nos gouvernants n’a eu le courage de revenir : l’open‐bar des soins gratuits aux « réfugiés ».

Quelle belle idée « humaniste », au départ (Lionel Jospin, en 2002), que de proposer aux demandeurs d’asile en provenance de pays où leur existence est menacée, d’être soignés en plus que d’être accueillis. Sauf que le système a complètement dérapé : on connaissait les réfugiés économiques, voici les réfugiés de la santé. Et ils ne viennent pas de Syrie, d’Irak ou de Lybie pour la plupart, mais de Géorgie, d’Albanie, d’Arménie, du Maghreb et d’Afrique sub‐saharienne, où ils ne sont guère persécutés, mais où les systèmes de santé sont médiocres et inégalitaires.

En France, en revanche, on rase gratis ! La combine est connue : avec un simple visa touristique, il suffit de se présenter aux urgences d’un hôpital – de préférence public, le moins réticent à obtempérer –, de demander à être soigné en même temps qu’à obtenir l’asile. Peu importe que ce dernier soit refusé au final, cela prendra des mois et le « réfugié » malade ne repartira pas. Dans l’intervalle, les services de l’Etat lui auront accordé, en quelques jours à peine et désormais sans le moindre discernement, l’Aide Médicale d’Etat (AME) ou la Couverture Maladie Universelle (CMU). Les services d’urgence orientent alors lesdits patients vers les différentes spécialités des hôpitaux : cardiologie, gynécologie obstétrique (ah, l’art de descendre d’un avion pour accoucher d’un petit Français, grâce au formidable « droit du sol »), hématologie, cancérologie (ah, les formidables traitements du cancer dont les coûts s’expriment en dizaines de milliers d’Euros par patient), chirurgie, etc.

Interviennent alors les habituelles associations « pro‐migrants » (déjà financées par l’argent des contribuables), qui fournissent aux réfugiés de la santé toute l’aide administrative nécessaire et font pression, parfois jusqu’à l’outrance, sur les soignants et les services sociaux, pour obtenir des droits, des allocations, des logements, non seulement pour le patient, mais très souvent aussi pour sa famille. La facture s’élèverait officiellement à un milliard d’Euros par an ; en réalité, c’est évidemment beaucoup plus, si l’on ajoute toutes les dépenses sociales annexes. Il y a là un magnifique gisement financier, immédiatement disponible pour les Français pauvres… Qui eux, d’ailleurs, ont de moins en moins accès aux soins, toutes les études le montrent.

Les « gestionnaires », patrons aussi incompétents qu’inefficaces du système de santé, ne s’opposent en rien à ces gaspillages vertigineux, trop inquiets d’être montrés du doigt ou de voir leur carrière entravée (un directeur d’hôpital, ça reste en place 3‐4 ans puis ça se fait nommer ailleurs… Cela s’appelle la « polyvalence » de la haute fonction publique). Ils préfèrent étrangler les soignants, en réduisant méthodiquement, mois après mois, année après année, leur nombre et leurs moyens, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les médecins – comme les policiers – se suicident en masse, mais ce n’est pas grave, pourvu que l’Hôtel‐Dieu de Paris consacre une aile entière à l’accueil des migrants…

Il faut bien les soigner, nous disent nos chers idéologues (c’est la conséquence du « Il faut bien les accueillir »), ne serait‐ce que pour dépister et traiter les infections contagieuses. En effet, on se passerait bien des bactéries multi‐résistantes et autres virus et parasites qu’ils apportent avec eux. Pourquoi croyez‐vous que le Ministère de la Santé s’est empressé de rendre obligatoires pas moins de 11 vaccinations ?

Quant aux maladies non infectieuses, où est la nécessité ?

Si nos moyens étaient illimités, il n’y aurait guère de problèmes. Mais c’est loin d’être le cas. Le système de santé français régresse, nos compatriotes ont de moins en moins accès aux traitements innovants (et coûteux), comme ceux du cancer, les urgences explosent, les personnes âgées sont chaque jour davantage laissées pour compte.

Que vaut cette générosité tournée vers l’Autre au prix du sacrifice des Siens ?

Frédéric G. Philip.

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