Notre compte rendu des votations de la semaine précédente en Suisse a fait réagir certains de nos lecteurs de l’autre côté des Alpes. Ainsi Michel Bugnon-Mordant, professeur émérite, ancien chargé de cours à la faculté des lettres et essayiste, nous a-t-il adressé une tribune, que nous reproduisons ci-dessous :
Le rejet par le peuple suisse de l’initiative de l’UDC appelant au refus des juges étrangers constitue un pas de plus, mais extrêmement grave, sur la voie de la perte définitive de notre souveraineté. En effet, sous la pression d’une propagande officielle massive (gouvernement et chambres fédérales, milieux économiques, organisations dites humanitaires – en réalité subversives -, médias, personnalités et notables), les citoyens ayant fait l’effort de voter ont, comme c’est souvent le cas, cédé aux arguments fallacieux de l’oligarchie mondialiste helvétique.
Le peuple, qui avait toujours refusé que le pays fasse partie de cette fausse Europe qu’est l’Union européenne, s’est trouvé, traité après traité, selon la tactique du salami, progressivement prisonnier de cet organisme qui trahit les peuples européens. Cette fois encore, il s’agissait pour l’oligarchie d’empêcher qu’un frein soit mis à une perte cruciale de souveraineté.
Stupidement panurgique, le peuple suisse s’est laissé impressionné, selon l’adage trop fréquent dans mon pays : «Si le gouvernement dit qu’il faut voter non, il sait ce qu’il fait ». Ainsi perd-on peu à peu toute faculté critique et se soumet-on à ce qui nous tue. L’une des mesures qu’un oui aurait rendue impossible est celle qui consiste à désarmer un peuple qui s’est construit sur sa fierté d’avoir chez lui de quoi se défendre contre tout adversaire.
L’UE cherche depuis des années à mettre un terme à cela, sans doute en prévision des massacres à venir de la part d’immigrés qui un jour seront en nombre suffisant pour liquider par la violence les Blancs européens. En Suisse, c’eût été difficile, chacun ayant une ou plusieurs armes chez lui et sachant s’en servir.
Le non de dimanche affaiblit sur ce plan une nation qui, il y a quelques décennies encore, se targuait d’être un îlot d’indépendance au cœur d’une civilisation à l’agonie. Un oui eût retardé le processus. Désormais, les jours de la Suisse, comme ceux de l’Europe, du moins à l’ouest, sont comptés. Les peuples qui refusent de se défendre méritent de mourir.
Michel Bugnon-Mordant
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