Les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, anciennement STX France, ont augmenté leur capacité de production de 30 % en inaugurant l’extension de leur aire de prémontage.
17 000 m² de surface supplémentaire
À Saint-Nazaire, le secteur de la construction navale, activité historique du port breton, se porte bien. Très bien même. Au point que, pour faire face à un carnet de commandes bien rempli, les Chantiers de l’Atlantique ont inauguré le 26 novembre l’extension de leur aire de prémontage. Les travaux de construction de cet agrandissement ont été lancés en juillet 2017, ce qui s’est traduit par la mise à disposition de 17 000 m² de surface supplémentaire.
Le projet comprenait également l’allongement de 135 mètres du chemin du portique de 1 400 tonnes, qui sert à l’assemblage des coques de gros navires, le projet achevé permettant l’assemblage et l’équipement de six autres méga-blocs. À titre informatif, chacun de ces tronçons métalliques composant la coque d’un navire peut peser jusqu’à 1 200 tonnes…
16 millions d’euros investis
Afin de se donner les moyens de leurs ambitions et ainsi accroître leurs capacités de production de 30 %, les Chantiers de l’Atlantique ont dû débourser 16 millions d’euros pour s’assurer les services de l’entreprise de travaux publics Charier.
« Cet investissement de l’ordre de 16 millions d’euros nous permet de passer à une capacité de construction simultanée de 22 blocs, contre 16 précédemment, et de répondre ainsi à l’augmentation de la charge industrielle actuelle et future des Chantiers de l’Atlantique », a déclaré le directeur général des Chantiers de l’Atlantique Laurent Castaing.
De l’emploi à venir
Ce changement de dimension pour les Chantiers de l’Atlantique va aussi s’accompagner de nouveaux besoins en termes d’emplois. La direction a annoncé le recrutement de 150 employés en CDI au cours des mois prochains. Parmi les postes à pourvoir, des soudeurs, des électriciens mais aussi des charpentiers métaux, des techniciens de bureaux d’études et des ingénieurs seront recrutés. Lesquels viendront s’ajouter aux 2 900 salariés actuels.
Pour rappel, à Saint-Nazaire, ce sont 11 paquebots qui doivent être construits d’ici à 2026. Sans compter les autres commandes pour d’autres types de navires. Si seulement la vocation maritime bretonne était davantage stimulée par les politiques publiques et les synergies locales, cette belle santé économique pourrait prendre une dimension encore plus importante.
Crédit photos : Flickr (CC BY 2.0/Olivier)
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