Aux Pays-Bas, une étude indique que les dépenses sociales de l’État pour subvenir aux besoins des migrants arrivés ces dernières années sont très importantes.
95 % des Syriens dépendent des prestations
Évoquer l’immigration en termes de coût économique pour un État est toujours un sujet périlleux. En ce qui concerne la Hollande, c’est cette fois un organisme officiel, en l’occurence le Bureau de Statistiques Néerlandais (CBS), qui s’est penché sur la question. Et le rapport qu’il en fait est édifiant !
Ainsi, près de 53 % des ménages de « réfugiés » ont un faible revenu, généralement six fois plus que la moyenne des Pays-Bas (8,2 %). Pour les ménages dont le chef de famille est syrien ou érythréen, ce pourcentage est même d’environ 80 %. De tous les ménages de migrants, avec 33 %, les ménages d’origine iranienne sont les moins exposés au risque de pauvreté.
Chez les migrants syriens, le nombre de ménages menacés de pauvreté est passé de 10 000 (76 %) en 2016 à 18 000 (79 %) en 2017. Ces mêmes Syriens seraient, faute d’emploi, 79 % à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Pour 95 % de ces Syriens, les prestations sociales octroyées par l’État néerlandais constituent la principale source de revenu. C’est encore pire pour les Érythréens, avec 96,9 %, toujours selon le CBS.
Seulement 1,9 % d’Érythréens travaillent !
L’étude en question souligne aussi un autre fait : beaucoup de ces migrants extra-européens sont au chômage ! Parmi ces groupes, ce sont les Afghans qui travaillent le plus, 8,3 % d’entre eux ayant un emploi. Les Érythréens affichent les pires statistiques, avec 1,9 % d’individus exerçant une activité professionnelle.
Des chiffres qui, de l’aveu du CBS, semblent confirmer les statistiques antérieures montrant qu’une grande majorité de Syriens et d’Érythréens présents sur le sol néerlandais ne travaillaient pas. Plus précisément, un autre rapport a montré que près de 90 % des migrants, qui ont reçu leur permis de séjour en 2014, étaient au chômage deux ans et demi plus tard.
Dans ces conditions, il n’est donc pas surprenant d’apprendre que la plupart de ces « réfugiés » qui ont obtenu un permis de séjour ont demandé une aide sociale auprès de l’État. De quoi relativiser la prétendue « richesse » créée par l’immigration extra-européenne aux Pays-Bas.
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