La finale nationale des Meilleurs jeunes boulangers de France se déroulera dans quelques jours à Paris. Parmi les dix-neuf finalistes en lice, Marine Nedelec du Finistère tentera de décrocher le titre tant convoité.
C’est au terme de sélections départementales et régionales âprement disputées que la jeune femme de Quimper a décroché son billet pour cette 38e finale nationale. Organisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie (CNBF) dans le cadre de la 6e édition de la Semaine de l’excellence en boulangerie-pâtisserie, cet événement se déroulera du 20 au 22 novembre prochain, au Campus des métiers et de l’entreprise de Bobigny, près de Paris.
Âgée de 17 ans, la jeune boulangère défendra les couleurs du département du Finistère et de la région Bretagne lors de ce concours de haut niveau.
Au total, dix-neuf finalistes venus de toute la France s’affronteront dans des épreuves écrites et pratiques pour tenter de décrocher le titre tant convoité qui leur ouvrira les portes des concours internationaux de la boulangerie (championnats d’Europe et du Monde).
Le but de ce concours est de :
- mettre en valeur la boulangerie artisanale,
- susciter des vocations chez les jeunes et leur permettre d’accéder ensuite au Brevet Professionnel, au Brevet de Maîtrise, voire de concourir aux Meilleurs Ouvriers de France,
- sensibiliser l’opinion publique sur la formation dispensée par la profession et intéresser la presse aux produits naturels, sains et de qualité, fabriqués en boulangerie et boulangerie-pâtisserie.
« Cet événement constitue un véritable tremplin de carrière pour tous ces jeunes ayant obtenu cette année un CAP boulanger ou une mention complémentaire en boulangerie, commente Dominique Anract, Président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française. Ce concours a vocation à valoriser leurs compétences, mais aussi à les encourager à poursuivre leur formation. Du magasin au fournil, la boulangerie a aujourd’hui besoin de managers capables d’anticiper les besoins du client, de le conseiller, de lui proposer des nouveautés, de répondre aux questions sur la composition et les qualités nutritionnelles des produits…
Cette opération s’inscrit également dans la volonté de la Confédération de valoriser ce noble métier et d’accroître plus encore son image de marque. C’est pour cette raison qu’elle a décidé de porter la culture et les savoir-faire de la baguette de pain française au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. « Les valeurs de convivialité et de partage, le caractère populaire, les liens sociaux et familiaux véhiculés par la baguette de pain rendent, en effet, ses savoir-faire et sa culture dignes d’être reconnus par l’Unesco », conclut Dominique Anract.
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