Le site Internet Contexte a publié le 17 octobre dernier l’avant-projet de la Loi d’orientation des mobilités (dite LOM) à l’initiative de la ministre des Transports, Élisabeth Borne.
Celui-ci prévoit notamment de donner la possibilité aux grandes agglomérations d’imposer un péage urbain aux usagers motorisés souhaitant entrer en ville, ou encore la création d’une « carte grise » pour les vélos. L’association « 40 millions d’automobilistes » dénonce un florilège de mesures pénalisantes pour tous et lance une pétition contre la création de péages urbains : www.nonauxpeagesurbains.com.
Il y a eu la privatisation des radars embarqués, la hausse du prix des carburants, l’augmentation du prix des péages d’autoroute, la baisse de la limitation de vitesse… Et voilà que maintenant, on veut faire payer aux usagers de la route le droit de circuler en ville. On ne peut même plus parler de mesures favorables à l’environnement ou à la sécurité routière ; l’automobiliste est tout simplement devenu la variable d’ajustement fiscal d’un État en quête d’argent !
Le projet de loi prévoit en effet que chaque automobiliste souhaitant entrer dans une agglomération de plus de 100000 habitants pourrait, à l’avenir, devoir s’acquitter d’un « tarif de congestion » à hauteur de 2,5 €, et jusqu’à 5 € dans les plus grandes villes de France. Il s’agit, d’après ce même document, de « lutter contre la pollution et les nuisances environnementales ».
Le projet de loi impose également la création d’un « certificat de propriété » pour les vélos et d’un « fichier national des propriétaires de cycles », prétendument pour « lutter contre le vol des cycles ».
L’association « 40 millions d’automobilistes » entend tout mettre en oeuvre pour s’opposer à la mise en œuvre d’une taxe à l’entrée des agglomérations. Pour la Bretagne, Rennes Métropole a déjà balayé l’idée, ce qui n’est pas le cas de Nantes.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine