Mauvaise blague ou réelle menace ? Les autorités ont en tous cas décidé de prendre l’affaire au sérieux !
Les cités de la région parisienne et d’autres villes comme Grenoble pourraient être le théâtre d’une violence inouïe et inédite lors de la soirée du 31 octobre, jour de la fête d’Halloween.
Des messages sans équivoque relayés sur les réseaux sociaux appellent en effet les jeunes des quartiers, avec parfois des critères très précis (« nés entre 1995 et 2004 » ou encore « filles pas admises ») à se retrouver pour des « purges », des affrontements entre bandes où tous les coups seraient permis, y compris les viols et les séquestrations. La police est également visée et menacée.
Lundi soir, l’un des instigateurs de ce projet, d’origine extra-européenne, a été placé en garde à vue à Grenoble. Par le biais d’une vidéo diffusée sur internet, il prétend que tout ceci n’était effectivement qu’une blague et appelle au calme. Le doute subsiste tout de même, les « racailles » ayant souvent l’habitude de se déclarer innocentes dès lors qu’elles sont prises la main dans le sac. Le succès obtenu par les messages initiaux sur Snapchat pourraient également avoir donné des idées à certains et provoquer de véritables troubles, voire des scènes de guérilla.
https://twitter.com/AissaAskip/status/1056872743289978881
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déposé plainte et les policiers ont donc été placés en alerte, même si la délinquance n’attend pas Halloween pour déferler dans les rues, preuve en est à Corbeil-Essonnes où des guet-apens ont eu lieu cette semaine.
Les cinéphiles auront noté que cette « purge » est une référence à la série de films American Nightmare. Dans un futur proche, le gouvernement des Etats-Unis autorise une fois par an les habitants du pays à commettre les crimes qu’ils souhaitent en toute légalité. De plus en plus politiquement correct épisode après épisode, carrément anti-Trump dans le 4ème volet, la série American Nightmare ne marquera pas l’histoire du 7ème art, elle semble au moins inspirer les banlieues françaises.
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