Entre l’automne 2017 et le printemps 2018, plusieurs dizaines de militants d’extrême-gauche avaient occupé le campus Tertre de l’université de Nantes, bien profité de la mollesse du président Olivier Laboux, perturbé les cours de 9000 étudiants, saccagé le château du Tertre où ils ont logé des migrants et fait pour près d’un million d’euros de dégradations. La douloureuse est prise en charge par l’Etat, a annoncé l’Université de Nantes à ses étudiants et personnels. Deux amphis, particulièrement dégradés, sont toujours inutilisables.
« L’Université de Nantes a reçu confirmation que le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation prendra en charge l’intégralité des coûts liés aux occupations et aux blocages du campus Tertre l’année dernière. Cette dotation, d’un montant de 985 400 €, couvre l’ensemble des frais de réhabilitation des locaux, de gardiennage du site et de relocalisation des personnels afin d’assurer la continuité de service », a annoncé l’Université dans son communiqué.
Divers travaux ont déjà été réalisés pour remettre les lieux en état : « nettoyage des sols et des murs, réparation des systèmes d’alarme incendie et du wifi et remise en service de l’ascenseur de l’amphi D, rachat du mobilier manquant ». Entre autres, les services de l’Université ont du briquer les murs extérieurs et intérieurs du campus couverts de tags de toutes natures – tandis que l’extrême-gauche essayait de contrarier leur efforts en continuant de réaliser chaque nuit de nouveaux tags.
Cependant, deux amphis sont toujours inutilisables, ce qui pénalise les étudiants au quotidien : « les travaux de remise en état d’électricité et du système de sécurité incendie vont commencer sous peu dans les amphithéâtres D et E, de sorte à pouvoir rouvrir leurs portes en décembre ».
Reste à savoir si le président de l’Université de Nantes Olivier Laboux continuera à plier systématiquement devant l’extrême-gauche, annoncer que les examens se tiendront à l’extérieur puis se dégonfler aux premières bousculades, laisser ses étudiants et son personnel opposé au blocus se faire violemment agresser dans l’enceinte même du campus, tout cela en donnant l’impression nette aux étudiants du campus Tertre qu’ils sont sacrifiés – ainsi que leur diplôme et leur sécurité – pour que les blocages et les perturbations ne s’étendent pas aux autres filières et sites universitaires.
Louis Moulin
Crédit photo :Dr
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