La démographie, enjeu majeur de la planète au 21ème siècle, à l’heure où les continents asiatiques et surtout africains commencent à représenter une menace écologique réelle à l’échelle de la planète . C’est ce que souligne un collectif de scientifiques dans une tribune publiée par Le Monde le 9 octobre 2018.
Parmi les scientifiques signataires, on retrouve : Jean-Claude André, Académie des sciences ;Jacques Bentz, président Tecnet participations ; Jean-Loup Bertaux,planétologue, directeur de recherche émérite CNRS, Académie de l’air et de l’espace ; Albert Bijaoui, astrophysicien, Académie des sciences ;Jacques Blamont, conseiller auprès du président du CNES, Académie des sciences ; Philippe Blime, chef d’entreprise ; Christian Bordé,physicien, Académie des sciences ; Roger-Maurice Bonnet, ancien directeur scientifique de l’Agence spatiale européenne ; Guy Brasseur,ancien directeur à l’Institut Max Planck de météorologie de Hambourg (Allemagne) et directeur associé du National Center for Atmospheric Research (Etats-Unis) ; Marie-Lise Chanin, Académie des sciences ;Claude Darmon, chef d’entreprise ; Bruno David, président du Museum national d’histoire naturelle ; Bernard Esambert, président de l’Institut Georges Pompidou ; François Forget, planétologue, Académie des sciences ; Alain Hauchecorne, Académie de l’air et de l’espace ;Georges Jobert, professeur honoraire université P.-et-M.-Curie ; Rosine Lallement, Académies des sciences des Etats-Unis et de Russie ; Serge Michaïlof, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et à la Fondation pour la recherche en développement international (Ferdi) ; Michel Pébereau, Académie des sciences morales et politiques ; Jean-Claude Pecker, astrophysicien, Académie des sciences ; Philippe Waldteufel, directeur de recherche émérite CNRS.
Ces derniers s’étonnent « que la croissance démographique soit la grande absente des récentes prises de position des pouvoirs publics, notamment concernant le réchauffement climatique : « on fait comme si démographie et environnement étaient deux sujets séparés, alors qu’ils sont indissociablement liés.»
« En effet, si les efforts pour améliorer l’efficacité environnementale des pays développés restent la première priorité à court terme, à moyen et long terme, les effets combinés de la croissance à venir de la population et de l’augmentation inéluctable de la consommation par habitant (à la fois dans les pays développés et encore plus dans les pays en voie de développement) conduisent à une véritable catastrophe pour notre planète : destruction de la biodiversité, ressources en eau menacées, montée des eaux par fonte des glaciers, raréfaction des ressources halieutiques, épuisement et salinisation des terres cultivées, réchauffement de plus de 5 °C en 2100 en France avec des pointes à plus de 50 °C, déplacements massifs de populations.».
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