Nous continuons notre enquête sur l’état de la voirie à Nantes. Après l’ile de Nantes – dont les voiries sont en bon état aux extrémités et en très mauvais état au centre – nous traversons la Loire pour aller dans le quartier Nantes-Sud, qui regroupe Saint-Jacques, le Clos Toreau, la Gilarderie (Lion d’Or), Gréneraie, Ripossière, Sèvre. Là aussi, les rues sont souvent à l’abandon – y compris et surtout la route de Clisson qui traverse l’est du quartier, ainsi que la rue Frère Louis qui traverse le micro-quartier de la Ripossière.
D’autres rues en bon état – comme la rue des Mauvoisins, exception faite de son extrémité la plus au nord – ont des passages piétons en très mauvais état, perclus de nids de poules et effacés. En revanche la route de Vendée et l’assise du Busway sont en bon état, et les abords du pôle d’échange de la Gréneraie ont bénéficié cet été de travaux sur la voirie. Dans le quartier, l’intersection de l’allée de la Civelière avec la route de Vertou (plateau surélevé) et la rue de l’Olivraie semblent avoir été refaites très récemment. Des travaux ont eu aussi lieu au début de l’année 2018 pour réaménager la rue de Saint-Jean-de-Luz et la place du Pays Basque au Clos Toreau.
Plusieurs pôles de rues en mauvais état se détachent. Au nord du quartier, la rue de la Fonderie et la côte Saint-Sébastien sont en mauvais état, surtout à leur croisement au niveau du Clos sur l’eau – domaine méconnu qui abrite un cimetière protestant plus secret encore. Plus bas, les rues de la Gréneraie et de Bonne Garde – dans sa section longeant le Clos Toreau, sont en mauvais état.
A l’ouest du quartier, la rue Saint-Jacques devant l’église, la place Pirmil dans sa partie routière, la rue Esnoult des Châtelets et la rue du Frère Louis sont en mauvais état – et le chantier de transformation de l’ancien institut des sourds de la Persagotière en nouveau quartier ne l’arrangera pas. La section nord de la rue Lemesle et la courte rue du Frère Allaire ne sont pas en meilleur état.
Le micro-quartier du Lion d’or est le plus abandonné, avec une route de Clisson en très mauvais état – ce qui se ressent aussi sur la section la plus au nord de la rue des Mauvoisins – ainsi que la partie nord de l’allée de la Civelière et les deux-tiers ouest de la rue de la Gilarderie.
De l’autre côté du boulevard de Vendée, un autre pôle de rues en mauvais état se détache aux abords du village de Sèvres qui abritait jadis des maraîchers et surtout des employés des conserveries de Beautour et des industries chimiques et tanneries de Rezé, en face. Outre la rue du 1er mai, les rues des Giraudais, des Petits Coteaux, de la Bouquinière, de Kiriol et de Sèvres (section nord) nécessitent des travaux de réfection solides. Les voiries autour du village ainsi que la place de la Concorde au milieu sont en revanche en relatif bon état.
Récemment interrogés dans le cadre de la politique de concertation citoyenne de la ville, les habitants du quartier avaient fait état de l’ « abandon » des voiries d’un quartier « pensé sur les gros axes juste pour la bagnole, pas du tout pour les piétons ». C’est aussi le constat que dressait la très active ASLA (association sud-Loire animation) au printemps 2018 dans son bulletin. Parmi les lieux cités par les habitants, le Clos Toreau, les accès à la Sèvre, mais aussi la placette des Giraudais au bout de la rue du même nom, dans le village de Sèvres. Bref, la mairie de Nantes a du pain sur la planche.
LBG
Crédit photos : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
