Racisme anti-blanc. Relire « Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas »

En 2013, le site Polémia publiait une chronique signée Arnaud Grocellin concernant un ouvrage intitulé « Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas », écrit par Gérald Pichon.

Alors que certains semblent découvrir aujourd’hui le racisme anti-blanc, suite à la provocation musicale perpétrée par le rappeur Nick Conrad, voici la chronique ci-dessous, d’un livre qui déjà alors, exposait ce phénomène dont on a nié l’existence durant des années , et que certains nient encore :

Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche un nombre grandissant de Français. Agressions, insultes, viols… Cette forme particulière de haine raciale existe bel et bien. Mais, aux yeux de ses détracteurs, affirmer en être victime est une erreur : c’est refuser le sacro-saint vivre-ensemble, érigé en valeur suprême de la société multiculturelle. A l’heure où de grossières et opportunistes tentatives de récupération politicienne se font entendre, l’ouvrage Sale Blanc ! vient, témoignages et chiffres à l’appui, rendre compte d’une réalité méconnue et volontairement dissimulée par les gouvernements de droite comme de gauche. 

Après les propos du président de l’UMP, Jean-François Copé, en automne dernier et l’annonce d’une « nouvelle donne » dans l’idéologie antiraciste annoncée par la LICRA, le racisme antiblanc devient actuellement un vrai sujet de débats. Pourtant, aucune étude n’existait sur ce phénomène. C’est désormais chose faite, avec l’ouvrage de Gérald Pichon Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas . Chiffres, citations et témoignages à l’appui, il dévoile les caractéristiques de cette haine antiblanche et les causes.

Les Blancs sont les premières victimes de la haine raciale

Officiellement, la haine antiblanche n’existe pas en France. Sur les 800 actes racistes enregistrés en moyenne chaque année par la Commission nationale consultative des droits de l’homme, aucun ne concerne un acte de haine antiblanche. Pourtant, selon un sondage du quotidien Le Monde, 57% des personnes interrogées pensent que « le racisme antiblanc est un phénomène assez répandu en France » ! Cette différence s’explique, selon l’auteur, par la volonté des gouvernements de droite comme de gauche de dissimuler ce phénomène et, par ailleurs, une population française de souche vivant au quotidien cette réalité. Pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, il faut savoir que cette « haine du Gaulois » est présente partout en France, selon un rapport datant de 2004 de l’ex-Direction centrale des renseignements généraux (DCRG), et plus particulièrement dans 800 quartiers répartis sur tout le territoire (soit 1,8 million de personnes), où il existe au su et au vu de tous un « racisme antifrançais » ! Pour établir une cartographie précise, huit critères ont été retenus pour définir un quartier sensible, notamment les graffitis antioccidentaux et la difficulté à maintenir une présence de Français d’origine. Dans ces « quartiers ghettoïsés ou en voie de l’être », les RG notent une forte concentration de familles d’origine immigrée, « parfois majoritaires, cumulant les handicaps sociaux et culturels », qui peut entraîner des rapports antagonistes avec les Français d’origine. Car, victimes de leur couleur de peau, les personnes « d’origine européenne (…) déménagent massivement et (…) les commerces traditionnels ferment ».

L’Europe ne se suicide pas, on l’empoisonne !

La haine antiblanche qui gangrène désormais la société française est avant tout un problème idéologique, celui d’une élite politico-économique qui a fait de la haine de soi la pierre angulaire de sa politique éducative et culturelle à destination des peuples européens. Cette guerre culturelle prend la forme d’une culpabilisation permanente relayée par les médias et l’Education nationale. Sommés de faire quotidiennement leur devoir de mémoire à l’égard de tous les crimes dont se seraient rendus responsables TOUS les Blancs et ce de manière éternelle, les peuples européens sombrent dans une détestation de leur identité. Ce poison inoculé par les médias et l’Education nationale, que l’auteur appelle celui de la « mauvaise conscience occidentale », a pour but de paralyser les peuples européens afin de transformer le substrat identitaire des nations européennes par le Grand Remplacement de populations. A l’inverse, ce poison agit sur les communautés extra-européennes comme un puissant dopant haineux. Dans cette guerre culturelle, la propagande impose, d’un côté, le dressage à la haine de soi et de sa patrie d’origine pour les Européens et, de l’autre, l’apprentissage de la haine du pays d’accueil et de ses habitants pour les allochtones.

Par ailleurs, ce poison de la « mauvaise conscience occidentale » inoculé dès le plus jeune âge par les médias et l’Education nationale explique l’absence de réaction des victimes. La pensée unique formate le plus grand nombre pour ne pas entendre les insultes et ne pas voir cette haine antiblanche. Toute pensée dissidente qui va à l’encontre du « racistement correct » est immédiatement suspectée de vouloir s’attaquer à cette fameuse notion du « vivre-ensemble ». A cause de ce poison paralysant, la plupart des victimes « gauloises » sont dans l’impossibilité de se rebeller ou d’avoir un vrai discours de vérité face aux violences antiblanches.

Le Grand Remplacement appelle l’Europe au Grand Réveil

Pour l’auteur, le Grand Réveil de l’Europe passe par une réappropriation identitaire de son histoire, de sa culture, de ses traditions et de sa terre. La « réidentitarisation » des peuples est le seul moyen, pour eux, de se purger du poison de la mauvaise conscience occidentale. Les réponses à apporter devront donc éviter de tomber dans les pièges tendus par le Système à tuer les peuples, comme celui de prendre pour modèle l’idéologie « white power » des « white trash » et de rejouer les « Blancs » contre les « Noirs » sur fond de sous-culture américaine. En outre, la figure de la victime ne faisant pas partie du Panthéon européen, il faut dès lors sortir du schéma victimaire, puiser dans les mythes des héros et des martyrs pour assurer la survie du Vieux Continent. Car face aux immenses défis que le futur réserve, « chacun de nous est porteur de la flamme de l’espoir européen ».

Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, préface de Pierre Sautarel, février 2013, Editions Idées, 109 pages, 12 €

Crédit photo : DR
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