La première marche des Filles à Saint-Nazaire a fait flop. Lancée par le collectif F’luttes et surtout Nathalie Bruneau, politicienne d’extrême-gauche et enseignante au lycée expérimental, elle n’a essentiellement rassemblé que sa classe, soit 23 personnes – tant et si bien que l’intéressée s’est bien gardée d’en revendiquer la paternité, enfin la maternité, dans la presse locale.
Plus intéressant est ce que disent les filles sur le lieu de départ de la marche, place de l’Amérique Latine : « un lieu symbolique où l’on passe tous les jours pour aller à la supérette et où l’on est interpellées fréquemment par des groupes d’hommes ».
Mais qui harcèle les filles ?
Leur enseignante – qui ne cache pas sa volonté d’abolir toutes les frontières son militantisme pro immigration, ne les a visiblement pas suffisamment briefées puisque certes elles ne disent pas tout, mais assez pour tordre le cou à certaines idées défendues par l’extrême gauche.
Il se trouve en effet que la place de l’Amérique Latine à Saint-Nazaire est un lieu bien connu où des ressortissants des pays du Maghreb, clandestins, s’adonnent au trafic de drogue, sifflent et harcèlent les filles ou se livrent à diverses agressions. Si bien que l’extrême-gauche a donc lancé cette Marche des Filles à caractère féministe… pour prouver que l’insécurité vient de l’immigration pour les filles et femmes nazairiennes. CQFD.
Louis Moulin
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