Aurélie Millet a récemment perdu sa belle mère, qui a mis fin à ses jours en sautant du pont de Saint-Nazaire.
Un pont qui recenserait environ un suicide par mois, ce qui conduit Aurélie Millet à lancer une pétition destinée au conseil départemental : l’objectif ? La mise en place d’un dispositif anti suicide sur le pont.
Deux mesures peuvent être mise en place indique la pétition :
- Mise en place d’ une Helpline: mesure déjà existante aux Etats-Unis sur plusieurs ponts, la première étape consiste à installer à plusieurs endroits stratégiques du pont, des affiches où l’on peut lire un numéro de télèphone relié aux urgences psychiatriques.La deuxieme étape , l ‘installation d’une cabine télèphonique spécifique relié elle aussi aux urgences psychiatriques. La Helpline a déjà sauvé des vies et elle a justifié son existence ainsi que son faible coût. De plus, ces télèphones permettent de transformer le potentiel destructeur de la crise suicidaire en une demande d ‘aide salvatrice.
- Mise en place d ‘une barrière anti-suicide: structure déjà existante dans différents pays ( Australie, Angleterre, Québec…) les barrières peuvent être du grillage, écran de vitre , il est nécessaire qu’elles mesurent au moins 1m55 de hauteur et qu’il n ‘y est aucune prise. Barrière qui a fortement montré son efficacité chez nos voisins. Certes ce moyen est plus couteux mais qu’est ce à côté d ‘une vie humaine?
Pour signer la pétition, c’est ici
Aurélie Millet, qui vise 30 000 signatures, a également adressé sa pétition, par courrier, aux maires de Saint-Nazaire et de Saint-Brévin, ainsi qu’au président du Conseil départemental, Philippe Grosvalet.
Crédit photo : wikipedia (cc)
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